© koaci.com- Jeudi 7 Mars 2019- A 48 heures de l'évènement , le pagne de l’édition 2019 dédié à  la journée internationale de la femme se fait rare dans plusieurs grandes surfaces de Yaoundé la capitale, comme constaté sur place ce mercredi par Koaci.

À l’avenue Kennedy la file des clientes est interminable ce mercredi après-midi. Les femmes espèrent avoir leur pagne et le faire coudre à  temps, « je n’étais pas à  Yaoundé, je suis arrivée hier soir et ce mercredi j’ai eu un peu de temps et je suis venue acheter mon pagne », affirme une cliente qui n’est pas certaine d’avoir le fameux tissu pour cause de rupture de stocks.

« Si on n’achète pas ce pagne aujourd’hui, demain ce sera tard par ce qu’il faut donner au moins 48 heures à  la couturière pour faire son travail », ajoute une autre cliente.

Dans plusieurs magasins de Yaoundé le pagne se fait rare. A Laking, un magasin situé au quartier Mvog-Mbi un écriteau renseigne sur l’engouement pour le pagne du 8 mars.
« Les pagnes du 8 mars sont finis », lit-on à  l’entrée.

La vendeuse qui vient vers nous est plus catégorique, « n’insistez pas le pagne du 8 mars est fini ».

« De nombreuses femmes organisées en réseau ont acheté le pagne pour faire des tenues et le revendre dans le but de réaliser des bénéfices », explique une ménagère.

A Mvog-Ada, un autre quartier populaire de Yaoundé, certaines couturières exposent des tenues du 8 mars 2019 déjà  cousues.

« Les femmes qui n’ont pas acheté le pagne du 8 mars 2019 dans les magasins l’achètent ici, elles ont différents modèles et une variété de choix », explique la patronne d’une très petite entreprise (TPE) spécialisée dans la couture africaine.

Dérives

Les débats autour du thème de la 34eme édition de la journée internationale de la femme au Cameroun, « croisade contre les inégalités de sexes : s’arrimer à  la nouvelle impulsion » sont une affaire d’intellectuelles.

Les femmes vont majoritairement défiler avec leur pagne et toutes les parures qui vont avec avant de se retrouver dans les bars pour les réjouissances populaires. Lors de cette journée, l’on observe souvent toutes sortes de dérives.



Armand Ougock, Yaoundé

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