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Côte d'Ivoire : Deux syndicats annoncent une «marche verte» jeudi pour protester contre l'arrestation de deux enseignants accusés de «troubles politiques»
© Koaci.com - mercredi 20 février 2019 - 09:43
Dr Koffi Kouablan Edmond, 1er Secrétaire général adjoint de la (CNEC) et Dr Yéo Kanabein Oumar, porte-parole du Collectif des enseignants-chercheurs et chercheurs (CODEC), ont co-animé une conférence de presse pour dénoncer les interpellations de leurs collègues, et annoncé une marche silencieuse, ainsi que le maintien de son mot d’ordre de grève.
Sur l’interpellation des deux syndicalistes, Dr Yéo Kanabein Oumar a estimé que leur arrestation « sonne comme le coup d’envoi de l’opération de musellements de la gente intellectuel » des universités publiques.
Il demande par ailleurs leur «libération immédiate et sans condition », l’annulation des mesures de révocation et suspension, ainsi que la mise en place d’un cadre de négociation et de discussion constructif afin de résoudre les problèmes urgents qui font blocage à l’institution universitaire.
Pour Dr Koffi Kouablan Edmond , l’arrestation des syndicalistes, est un « but prémédité» par les autorités, qui veulent « atteindre vaille que vaille, en outre passant ses prérogatives».
La marche silencieuse dit «marche verte » projetée par les deux syndicats jeudi aura lieu au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Les conférenciers ont indiqué que les marcheurs prendront le départ de devant le Centre de recherches architecturales et urbaines (CRAU) de l’université, en face de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) pour finir devant les locaux de la présidence de l’Université.
«Nous appelons tous nos collègues à venir ce jeudi 21 février, massivement en toge ou en blouse blanche et en costume pour une marche silencieuse», ont lancé les syndicats.
A la question de savoir si cette marche a été autorisée, Dr Yéo Kanabein Oumar, a soutenu qu’en tant qu’acteurs des universités, les syndicats ont le droit d’organiser cette manifestation, car ils sont en milieu universitaire et dans les franchisses universitaires.
«Personne ne pourra nous en empêcher. Nous sommes dans les franchisses universitaires et en tant qu’acteurs des universités, nous avons le droit d’organiser cette manifestation. Ne nous faisons pas peur. N’ayons aucune crainte. Avoir peur, c’est se faire harakiri », a-t-il indiqué.
«Pour la marche de jeudi, tranquillisez vous, on va marcher et puis on va faire une déclaration», a ajouté l’enseignant.
Sur l’incarcération des deux fonctionnaires, l’avocat Koffi K. Edmond, a révélé que ses clients sont présentement en garde à vue à la Préfecture de police et sont accusés de « troubles politiques, troubles à l’ordre public, de séquestration, de menaces et d’injures» et seront jugés dans 15 jours maximum.
Dr Koffi Kouablan Edmond, 1er Secrétaire général adjoint de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a également révélé hier, que le professeur Abou Karamoko a refusé de signer les dossiers de ses camarades de la CNEC qui devraient se présenter au CAMES de l’année 2019
Wassimagnon
Vue de la conférence de presse mardi à Abidjan (ph KOACI)
© koaci.com – Mercredi 20 Février 2019 - En réaction aux suspensions, aux révocations, et aux arrestations du porte-parole, de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), Johnson Kouassi Zamina et de son compagnon d’infortune Dadé Joël, présentés mardi devant un juge, les enseignants de l’Université Félix Houphouët Boigny qui observent une grève depuis le 4 février, ont décidé de durcir le ton.
Dr Koffi Kouablan Edmond, 1er Secrétaire général adjoint de la (CNEC) et Dr Yéo Kanabein Oumar, porte-parole du Collectif des enseignants-chercheurs et chercheurs (CODEC), ont co-animé une conférence de presse pour dénoncer les interpellations de leurs collègues, et annoncé une marche silencieuse, ainsi que le maintien de son mot d’ordre de grève.
Sur l’interpellation des deux syndicalistes, Dr Yéo Kanabein Oumar a estimé que leur arrestation « sonne comme le coup d’envoi de l’opération de musellements de la gente intellectuel » des universités publiques.
Il demande par ailleurs leur «libération immédiate et sans condition », l’annulation des mesures de révocation et suspension, ainsi que la mise en place d’un cadre de négociation et de discussion constructif afin de résoudre les problèmes urgents qui font blocage à l’institution universitaire.
Pour Dr Koffi Kouablan Edmond , l’arrestation des syndicalistes, est un « but prémédité» par les autorités, qui veulent « atteindre vaille que vaille, en outre passant ses prérogatives».
La marche silencieuse dit «marche verte » projetée par les deux syndicats jeudi aura lieu au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
Les conférenciers ont indiqué que les marcheurs prendront le départ de devant le Centre de recherches architecturales et urbaines (CRAU) de l’université, en face de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) pour finir devant les locaux de la présidence de l’Université.
«Nous appelons tous nos collègues à venir ce jeudi 21 février, massivement en toge ou en blouse blanche et en costume pour une marche silencieuse», ont lancé les syndicats.
A la question de savoir si cette marche a été autorisée, Dr Yéo Kanabein Oumar, a soutenu qu’en tant qu’acteurs des universités, les syndicats ont le droit d’organiser cette manifestation, car ils sont en milieu universitaire et dans les franchisses universitaires.
«Personne ne pourra nous en empêcher. Nous sommes dans les franchisses universitaires et en tant qu’acteurs des universités, nous avons le droit d’organiser cette manifestation. Ne nous faisons pas peur. N’ayons aucune crainte. Avoir peur, c’est se faire harakiri », a-t-il indiqué.
«Pour la marche de jeudi, tranquillisez vous, on va marcher et puis on va faire une déclaration», a ajouté l’enseignant.
Sur l’incarcération des deux fonctionnaires, l’avocat Koffi K. Edmond, a révélé que ses clients sont présentement en garde à vue à la Préfecture de police et sont accusés de « troubles politiques, troubles à l’ordre public, de séquestration, de menaces et d’injures» et seront jugés dans 15 jours maximum.
Dr Koffi Kouablan Edmond, 1er Secrétaire général adjoint de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) a également révélé hier, que le professeur Abou Karamoko a refusé de signer les dossiers de ses camarades de la CNEC qui devraient se présenter au CAMES de l’année 2019
Wassimagnon
Par Koaci
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Côte d'Ivoire : Deux syndicats annoncent une «marche verte» jeudi pour protester contre l'arrestation de deux enseignants accusés de «troubles politiques»
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JoelSarkozy
Le départ d Alassane serait mieux pour la résolution des problèmes de tous les ivoiriens. Et c'est ça qui sera fait dans les jours à venir. Croyez moi chers Pro ado
Le départ d Alassane serait mieux pour la résolution des problèmes de tous les ivoiriens. Et c'est ça qui sera fait dans les jours à venir. Croyez moi chers Pro ado
il y a 5 ans
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audreyjosey2008
Le prao a un serieux probleme avec la democratie.
Le prao a un serieux probleme avec la democratie.
il y a 5 ans
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