Côte d'Ivoire: Enlevée par des inconnus dans un taxi, Traoré Djeneba raconte son histoire
© koaci.com - Jeudi 14 Février 2019 -Alors que les premières impressions sur les réseaux sociaux tendaient à jeter un discrédit sur le rapt d'une jeune femme à Abidjan dans la commune du Plateau, force est de constater que la menace des enlèvements, sujette à des crimes rituels de tout genre, est bel et bien réelle en Côte d'Ivoire. Traoré Djeneba 31ans, une victime qui a miraculeusement réussit à glisser entre les mains de ses ravisseurs mardi 12 février, dans un endroit perdu de la station balnéaire de Bassam, 43 kilomètres à l'Est de la capitale économique, rencontrée ce jeudi à son domicile par Koaci, raconte son histoire avec beaucoup d'émotions en effet.
Encore sous le choc des faits, c'est une jeune femme visiblement marquée à vie, et tremblant d'une rage froide que nous rencontrerons ce jeudi 14 février à "Marcory sans fil" quartier ferraille. Traoré Djeneba, 31ans et mère de 03 enfants, fut hélas enlevée par des inconnus dans la matinée du mardi 12 février en plein quartier des affaires d'Abidjan au Plateau. Sa fuite n'aura été qu'une succession de chances et d'occasions saisies à la seconde, car rien ne s'épuise plus vite qu'un miracle de Dieu.
" Je suis une vendeuse de vêtements pour homme et femme à Adjamé... Mardi vers 13heures je me suis retrouvée au Plateau pour une livraison. Mission accomplie, je tentais maintenant de rallier la commune de Marcory où je réside vers 14heures, quand par la difficulté du transport à cette heure, deux hommes m'ont proposée de s'associer pour emprunter un taxi, comme il est de coutume depuis un moment à Abidjan...
Et comme signifié par les 02 hommes, un taxi à l'arrivée avait déjà à son bord une femme. Nous avons donc pris la route dans une sympathie plutôt inhabituelle et conviviale. Sauf que chemin faisant, le conducteur a commencé à changer de trajet. Rapidement je lui ai porté la remarque pour la première, où aussitôt il s'en était excusé. Mais pour la seconde où il changeait radicalement de trajet, à ma grande surprise les autres occupants s'en sont pris à moi. Mes plaintes et mes efforts pour tenter de descendre du taxi seront alors en vain. Dans une lutte, l'un deux m'a endormie avec une piqûre au cou ". Explique la victime en commençant par couler des larmes. L'émotion qu'il fait en ce moment, impose le silence dans le salon où s'était réunis proches et voisins pour l'encourager
Mais courageuse et forte d'esprit à la voir, Traoré Djeneba poursuit dans ses explications.
" Au bout d'un certain temps, je me suis retrouvée dans une salle avec d'autres femmes au moins 7, elle aussi en captivité à mon réveil. Encore groggy par l'injection, j'avais l'impression de rêver. Mais hélas j'étais bel et bien dans une maison sans lumière avec mes ravisseurs qui ordonnaient d'abord aux premières femmes d'uriner dans un seau sans explication...Quand arrivait ainsi mon tour , j'eus l'idée de demander les toilettes pour faire des besoins. Après hésitation d'un garde qui n'arrêtait pas de maugréer, j'étais donc dans les lieux où s'est miraculeusement présentée à moi une occasion de m'échapper par une fenêtre. J'escaladais alors une paroi dans ce w-c, quand la sentinelle s'en est rendue compte pour lancer l'alerte aux autres. Mais trop d'avance, j'avais déjà franchi une fenêtre pour entamer un véritable sprint sans laisser la moindre chance de me faire rattraper... "
La suite, c'est ce que nous savons. En multipliant pas mal d'efforts supplémentaires, aux environs de 22heures, l'infortunée finit enfin par trouver refuge à l'hôpital général de Grand Bassam après avoir traversé bien des lieux étranges en milieu de brousse cachés par des habitations de très peu d'à¢mes, dans cette station balnéaire proche d'Abidjan.
En réalité sans qu'on puisse s'en douter siègent des lieux secrets à Abidjan et environs, où des organisations de malfaiteurs traînent des personnes captives, ce depuis l'avènement du phénomène d'enlèvement d'enfants et femmes.
Les parents ayant ainsi récupérer leur fille mercredi , une plainte a été déposée ce jour auprès de la police criminelle au Plateau. Reste désormais à savoir comment les autorités s'y prendront dans cette nouvelle affaire, qui éclate sous fond de soupçon d'hommes politiques impliqués dans des crimes rituels qui perdurent depuis 2015.
Adriel
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Yako ma chérie mais ton histoire-là me laisse pantois. Dans la mesure où il y a beaucoup trop d'interrogation dans ton récit. 1. tu vends à Adjamé et tu vas livrer au plateau et rentre à la maison à 14h ? pour moi c'est bizarre. 2. tu te retrouves avec 2 hommes et vous arrêtez un taxi à bord duquel il y a déjà une femme. Depuis quand taxis compteur occupé s'arrête pour prendre d'autre passagers ? 3. tes ravisseurs ordonnaient aux premières femmes de faire pipi dans un seau. Donc c’est toi que tes ravisseurs attendaient pour faire pisser toutes les kidnappés ? 4. toi balaise comme ça là , tu es sortie par la fenêtre de la douche. Dis-moi, les fenêtres là sont comment ho ? surtout que dans nos habitations ici la quasi-totalité des fenêtres de douche sont en hauteur et ont toutes des antivols. 5. connaissais-tu déjà Bassam pour que tu puisses te retrouver aussi facilement à l’hôpital général et à 22h ? Non ton affaire là est bizarre pour moi. Sérieusement bizarre !
Safroulaye !!!! Ça fait vraiment froid dans le dos en lisant son récit. Comment en sommes-nous en arrivés là si ce n'est depuis l'arrivée du sanguinaire et génocidaire que les crimes rituels font partie de notre quotidien ? Ces fainéants prêts à tuer femmes et enfants, à déféquer sur les autres, à boire le sang d'êtres humains pour réussir et avoir de l'argent avec comme conseillers des marabouts. CI yako !!!
Mecano, je vais essayer de répondre à 4 de tes 5 points 1- Elle est libérale donc peut rentrer chez selon son programme de travail 2- Aux heures creuses il y des taxis compteurs qui se transforment en wôrô wôrô en attendant l'heure de pointe 3- Dieu a la possibilité de transformer des situations difficiles en situations favorables. Si tu crois en DIEU tu peux comprendre 4- Elle dit c'était dans une salle sans lumière. Certainement une maison inachevée 5- "La suite, c'est ce que nous savons. En multipliant pas mal d'efforts supplémentaires, aux environs de 22heures, l'infortunée finit enfin par trouver refuge à l'hôpital général de Grand Bassam après avoir traversé bien des lieux étranges en milieu de brousse cachés par des habitations de très peu d'à¢mes" Où est ce qui est bizarre dans cette affaire? C'es la gr^ce de DIEU
Safroulaye!!!!! Mossi-là a vraiment gà¢té le pays. Avant l'arrivée de ce mossi en Côte d'Ivoire, une fille seule pouvait aller faire la fête à cocodisco et rentrer à la maison sans être inquiétée. Depuis que ce mossi a mis pieds en CI en 1990, le pays est gà¢té
Triste triste cette histoire. Comme elle nous parle d injection ça devient sérieux .mais je sais quelle peut savoir d ou elle est sortie a bassam pour demander secours donc vite on peut localiser ces bandits si leur protection n est pas aussi puissant.ce qui est dommage on 'sous parle d un jeune enlevé a Divo dans des condition s pareille presque et présenter a Adou le nouveau loubard de la justice
Yako Djénéba... Yako... C'est exactement comme ça que les escadrons de la mort des sauvages bétés et assimilés frontistes opéraient. Eh, vraiment qu'avons nous fait pour que ce chenapan tueur gbagba le vaurien adultérin maudit soit président de la CIV. Si Guéi ne s'était pas fait rouler jamais ce salaud percers de gbagba serait president en CIV. Depuis son irruption dans notre politique la violence le sang que nous ne connaissions pas à couler et couler dans les écoles et université. Heureusement ce batard fut capturé dans son pipi... On avance...
Histoire étrange (sans vouloir jeter l'opprobre sur cette dame) a des histoires qui furent conter dans les années 90 dans Ivoir Soir ou la c'était la forêt du Banco et même scénario la dame demande à aller uriner et finit par s'échapper. A t elle saisi la police a cet effet?
Peace101, maintenant que GBAGBO n'est plus là , à qui attribuer cet escadron de la mort alors? Pour finir GBAGBO sera complètement blanchi hein.
@Yassouha Sran... Je suis désolé mon frère (tu es yassouha) mais toi et moi savons qu'il y'a des pratiques dans la vie normale et politique qui ne disparaissent du jour au lendemain. Aux USA en Europe des pratiques condamnables ont pris des décennies pour être corrigées... Pareil en Iraq et Libye à l'autre extrême... Voyons ! Avançons seulement...
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