Côte d'Ivoire : Inquiets de la situation sociopolitique, des acteurs de la société civile «la cohésion sociale est mise en mal»
Seize (16) mouvements de la société civile réunis hier à Cocody (commune résidentielle) ont signé une déclaration commune dans laquelle, ils attirent l’attention de l’opinion sur des tensions sociopolitiques avec pour corollaire, la dégradation du niveau de vie des citoyens qui subissent notamment, de graves violences à chaque cycle électoral.
Comme rapporté à KOACI, ces acteurs veulent créer une synergie au sein de la société civile ivoirienne afin qu’elle soit à même de jouer pleinement son rôle d’éveil et de veille pour le maintien de la stabilité et de la paix en Côte d’Ivoire et rappeler aux gouvernants, aux acteurs politiques et aux populations, la nécessité du non-retour à l’instabilité sociale en Côte d’Ivoire.
« Les fondamentaux de l’Etat de Droit, l’égalité des chances, les principes démocratiques et les libertés publiques sont mis à mal par la gouvernance.
Cette situation marquée par le durcissement des discours et actions des acteurs politiques, a donné lieu lors des élections locales couplées d’octobre-novembre 2018, à de réelles tensions et actes de violences allant jusqu’à mort d’hommes, dans certaines localités-bastion des partis et candidats en compétition. Aujourd’hui encore, certains contentieux nés de ces élections, ne sont toujours pas vidés et huit (8) communes sont sous tutelle administrative » peut-on lire dans la déclaration commune transmise à KOACI.
Les 16 mouvements de la société civile ont noté que Commission Électorale Indépendante (CEI) est axe majeur de cristallisation des tensions.
« Il importe de noter qu’au regard des dernières élections locales de 2018, la CEI dans sa forme actuelle, laisse apparaître de grandes inquiétudes quant à sa crédibilité et à sa capacité à organiser des élections transparentes et intègres. Toute chose qui conforte la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADH) quant à la nécessité de sa réforme. En outre et toujours dans le cadre de la crédibilisation et de la pacification des élections et du climat social, le processus actuel de réforme du cadre institutionnel des élections en Côte d’Ivoire, doit s’étendre au Conseil Constitutionnel », a recommandé Nathalie Kouakou, présidente de l’Ong vivre sans violence et porte-parole.
Jean Chrésus
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Et pourtant bouche-tordue dit que les élections se sont bien passées, que il n'y a pas de mésententes au rhdp et que les élections de 2020 se passeront sans problème
Accusez directement le pouvoir RDR qui entraîne le pays dans un autre conflit mortel...et pourtant son Chef Ouattara DRAMANE á un Phd et étudié et travaillé aux USA....Nous avons tous vu l'ex Président du Benin Nicephore Soglo qui a lui aussi travaillé a la Banque mondiale.
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