© Koaci.com - jeudi 03 janvier 2019 - 14:52

Zadi Kessy

© koaci.com – Jeudi 03 Janvier 2019 - On ne finira pas d’apprendre des révélations dans le livre entretien que Laurent Gbagbo a accordé au journaliste français, Francois Mattei, qui a pour titre « « Libre. Pour la vérité et la Justice ».

Dans un autre passage, l’ex chef d’Etat revient sur ses relations avec les sociétés françaises sous son mandat particulièrement avec le groupe Bouygues.

L’actuel détenu à  la Cour Pénale Internationale (CPI) et contrairement à  certaines informations relayées en son temps, soutient, qu’il n’avait rien contre ledit groupe, mais dit avoir précisé en 2005 lors du renouvellement de son contrat à  Martin Bouygues via son fils Olivier, que l'Etat Ivoirien voulait désormais être présent dans le conseil d'administration de la société nationale d'électricité pour vérifier des chiffres déclarés à  l'administration Ivoirienne.

« Jusque-là  personne n'avait jamais obtenu de chiffres crédibles et vérifiables de la société Bouygues. J'en avais assez vu avec le pétrole: quand je suis arrivé au pouvoir, la Côte d'Ivoire ne percevait que 12% du prix de chaque baril », a confié Gbagbo, avant de lever un coin de voile sur Zadi Marcel Kessy qui représentait le groupe Bouygues en Côte d’Ivoire.

« Avec Bouygues, ça c'est bien résolu, même si leur directeur en Côte d'Ivoire, Zadi Kessy, prenait quand même ouvertement position contre moi. Je n'ai pas exclu l'idée que Bouygues ai voulu placer des gens au gouvernement: Zadi Kessy ne cachait pas qu'il voulait être Premier ministre », a révélé l’ancien président ivoirien.

Laurent Gbagbo affirme ne s’être jamais opposé au travail et aux intérêts des sociétés Françaises.

« Dire que j'étais, que je suis, que nous sommes anti-Français, c'est un abus sémantique. D'ailleurs, vous pensez bien, ça se saurait ! Je me contentais de défendre les intérêts de mon pays. Si les sociétés étrangères gagnent, il faut que la Côte d'Ivoire gagne aussi », a-t-il clarifié dans le livre paru depuis le 13 décembre 2018 aux Editions Max Milo.

Donatien Kautcha, Abidjan