

Côte d'Ivoire : Revalorisation du patrimoine culturel, célébration des rythmes et danses du pays Gôh-Djiboua
Le 31 mai 2025, la Place Gbagbo de Gagnoa vibrera au rythme des danses traditionnelles ivoiriennes à l'occasion de la deuxième édition de FOLKLORAMA, un festival pas comme les autres. Alliant art, savoir et développement, FOLKLORAMA 2025 se veut un véritable instrument de lutte culturelle et un levier pour la revalorisation du patrimoine immatériel ivoirien.
Initiée par Koffi Bi Tizié Raymond, PDG de Viva Prod Record et Commissaire général de FOLKLORAMA, cette manifestation culturelle a pour objectif principal de réveiller la conscience culturelle africaine.
« Le défi africain est d’abord psychologique, sociologique et culturel », affirme-t-il. À travers la collecte, l’analyse et la valorisation de danses traditionnelles, FOLKLORAMA entend reconnecter la jeunesse africaine à son identité.
Pour cette édition 2025, neuf danses ont été sélectionnées dans le district autonome du Goh-Djiboua : trois de Gagnoa, deux d’Oumé, deux de Lakota et deux de Divo.
Ces danses feront l’objet d’un traitement scientifique avec à la clé, des productions audiovisuelles, un manuel didactique et des capsules de formation destinées aux établissements universitaires.
La particularité de cette édition réside dans l’implication directe du lycée moderne de Gagnoa en tant qu’invité spécial. Ce choix traduit la volonté des organisateurs d’impliquer la jeunesse dans cette quête de réappropriation culturelle.
« Nous voulons instruire cette jeunesse pour qu’elle découvre l’histoire et la culture ivoirienne et africaine », a souligné le PDG.
Avec plus de 5000 participants attendus, cette édition promet d’être un moment fort de communion et de transmission des valeurs ancestrales.
FOLKLORAMA ne se limite pas à une célébration artistique. Il s’inscrit dans une dynamique de développement communautaire à travers la promotion d’activités génératrices de revenus.
Dans la région de Korhogo, par exemple, une association de 600 femmes veuves est accompagnée dans la culture moderne de l’oignon et du manioc pour la production d’Attiéké.
Pour 2025, un groupement de 150 femmes sera formé à la culture du riz, une initiative saluée par Affessi, conseiller spécial du PDG : « L’agriculture est un pilier pour lutter contre l’insécurité alimentaire, l’exode rural et la pauvreté. »
Organisé en accès libre, FOLKLORAMA 2025 attend environ 3000 spectateurs. Chaque groupe de danse recevra une enveloppe symbolique et un diplôme de participation, dans un esprit de reconnaissance et de valorisation du patrimoine culturel.
Une caravane culturelle est également prévue pour les prochaines éditions afin d'étendre le concept à l’ensemble du territoire national.
FOLKLORAMA s’inscrit dans une démarche de digitalisation, sauvegarde et transmission du patrimoine culturel immatériel ivoirien. Le festival aspire à faire de la Côte d’Ivoire une terre d’arts et de culture, tout en créant des emplois, en révélant des talents et en animant les régions et localités du pays.
FOLKLORAMA 2025, au-delà d’un simple événement culturel, est une réponse audacieuse aux défis identitaires de l’Afrique contemporaine. Il propose une voie de résilience par la culture, la connaissance de soi et la valorisation de l’héritage ancestral. Un rendez-vous à ne pas manquer, pour célébrer la mémoire, l’identité et l’espoir africains.
Wassimagnon


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