Une lettre signée par le Sous-préfet d'Ambam, en date du 2 avril 2025, a provoqué une vague d'indignation et de critiques dans le pays. L'autorité administrative demande aux chefs traditionnels des cantons Ntoumou-Sud, Ntoumou-Est, Ntoumou-Nord et Mvae Est et Nord (région du Sud) de procéder à l'identification spécifique des personnes non autochtones vivant dans leurs villages, ainsi que les parcelles occupées et les vendeurs potentiels ou cédants.

Pour de nombreux camerounais, cette démarche est considérée comme discriminatoire et stigmatisante, allant à l'encontre des valeurs de vivre-ensemble, de paix et de cohésion sociale que prône le Cameroun.

 "Selon la Constitution camerounaise, le pays est un et indivisible, et tous les citoyens ont le droit de s'installer et de vivre paisiblement sur l'ensemble du territoire national", rappellent les internautes.

Des camerounais affirment que les autorités administratives sont appelées à reconsidérer cette décision, considérée comme une atteinte à l'unité nationale.

Des organisations de défense des droits humains sont invitées à se mobiliser pour dénoncer cette démarche.

La Commune d'Ambam fait partie du Département de la Vallée du Ntem, Région du Sud-Cameroun.

 Le Sous-préfet, en tant que représentant du gouvernement dans l'arrondissement, est chargé de garantir l'application des lois et règlements, ajoute un internaute.

D'autres encore affirment que la décision du sous-préfet pourrait raviver les tensions identitaires et compromettre la cohésion sociale dans la région. 

-Armand Ougock correspondant permanent de koaci au Cameroun.

-Joindre la rédaction camerounaise de koaci au 691154277