Le général Sylvain Ekenge

L'armée congolaise a balayé les accusations de la rébellion du M23 sur une offensive sur Goma , ville sous leur contrôle depuis Janvier.

Dans un communiqué , le général Sylvain Ekenge, a démenti les accusations d'attaque de la ville de Goma portées contre l'armée par la rébellion de l’AFC/M23.

La rébellion, qui contrôle Goma depuis trois mois, a déclaré que des tirs nourris et des bombardements de l'armée ont été entendus dans la nuit du 11 au 12 avril à l’ouest de la ville, des allégations « infondées » selon les FARDC.

Pour l'armée, il s'agit d' un « scénario monté » par l’AFC/M23, visant selon elles à « camoufler les tueries de civils à Goma, manipuler l’opinion publique et compromettre les efforts de paix en cours ». 

Elle précise que ses positions les plus proches de Goma se trouvent à plus de 300 kilomètres au nord, dans le territoire de Lubero. À l’ouest, les troupes sont en posture défensive à Walikale, tandis qu’au sud, elles sont établies à des centaines de kilomètres de Bukavu dans les territoires de Mwenga, Uvira, Fizi et Shabunda.

Le général Ekenge a réaffirmé l’engagement de l’armée congolaise en faveur d’un retour durable de la paix dans l’Est de la RDC et dans la sous-région.

D'après un communiqué du ministère de l’Intérieur publié le samedi 12 avril 2025 , au moins 52 personnes ont été tuées lors de cette attaque qualifiée d’« organisée et simulée » des rebelles de l’AFC/M23.

Le document officiel recense également 297 assassinats et exécutions sommaires, 72 viols, des centaines de disparitions, plus de 146 cas de tortures corporelles, ainsi que le pillage de plus de 2 000 têtes de bétail et de véhicules entre le 6 et le 11 avril 2025.

Depuis Janvier, Goma, grande ville du Nord Kivu est sous contrôle du groupe armé du M23 soutenu par l'armée rwandaise selon l'ONU .