

Côte d'Ivoire : Augmentation des droits de douane par les États-Unis, Amadou Coulibaly porte-parole du gouvernement : « Nous ne sommes pas particulièrement inquiets »
À la suite de l’annonce des États-Unis concernant l’augmentation des droits de douane, la Côte d'Ivoire a pris la mesure des possibles répercussions sur son économie, notamment sur ses secteurs clés d’exportation comme le cacao.
Lors d’un conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 9 avril 2025 au Palais présidentiel, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a abordé l'impact de cette décision américaine et les mesures envisagées pour y faire face.
Le ministre, Amadou Coulibaly a précisé que la Côte d'Ivoire, comme d’autres pays, serait inévitablement touchée par cette nouvelle politique commerciale des États-Unis, mais dans des proportions relativement limitées. "Environ 4% de nos échanges commerciaux sont réalisés avec les États-Unis. Ce volume concerne principalement le cacao, le caoutchouc, l’hévéa et, dans une moindre mesure, l’anacarde", a-t-il expliqué.
Ces secteurs, dont le cacao en particulier, font partie des principales exportations de la Côte d'Ivoire vers les États-Unis.
Bien que l’augmentation des droits de douane risque d’impacter la compétitivité de ces produits sur le marché américain, le ministre a insisté sur le fait que le pays reste relativement optimiste.
"Nous avons déjà entamé une réflexion sur de nouveaux débouchés pour compenser cette perte", a-t-il ajouté. Cette stratégie vise à diversifier les marchés d'exportation, afin de minimiser les effets négatifs sur l'économie ivoirienne.
Bien que l'impact immédiat sur les finances de la Côte d'Ivoire ne soit pas encore clairement mesuré, le ministre a voulu rassurer la population.
"Nous ne sommes pas particulièrement inquiets", a-t-il affirmé, soulignant que la Côte d'Ivoire continue de bénéficier de financements importants de la part du gouvernement américain.
Ces financements, notamment dans le cadre de l’aide au développement, continueront de soutenir l’économie nationale, malgré les tensions commerciales.
Les ministères des Finances et de l’Économie, a-t-il ajouté, mènent actuellement des réflexions sur l'impact financier global de cette situation. Toutefois, le ministre a souligné qu’il n’était pas possible à ce stade de donner une estimation précise des conséquences économiques de l’augmentation des droits de douane.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien reste serein et concentré sur des solutions à long terme pour atténuer l'impact de cette décision américaine. Les autorités ivoiriennes envisagent de diversifier davantage les partenaires commerciaux et d’accroître les exportations vers d'autres marchés internationaux, notamment en Europe et en Asie, afin de ne pas dépendre excessivement d'un seul marché.
Le ministre a également insisté sur l'importance de maintenir des relations solides avec les États-Unis, soulignant que l'aide américaine continue de soutenir le pays dans plusieurs domaines de développement. Cela pourrait offrir une certaine marge de manœuvre pour la Côte d'Ivoire dans la gestion des répercussions commerciales de cette nouvelle politique.
En conclusion, bien que la Côte d'Ivoire soit touchée par l'augmentation des droits de douane imposée par les États-Unis, le pays semble avoir pris les mesures nécessaires pour limiter les effets négatifs de cette décision. Le gouvernement continue de surveiller la situation et travaille activement à la diversification de ses marchés d’exportation. Les autorités restent confiantes, assurant que la stabilité économique du pays ne sera pas remise en cause par cette hausse des tarifs douaniers.
Wassimagnon


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