L'ambassadrice Virginia Palmer et le ministre Samuel Okudzeto Ablakwa, au milieu (ph)

L'ambassadrice des Etats-Unis d'Amérique (USA), Mme Virginia Palmer, a honoré l'invitation du ministre des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa pour discuter de l'imposition des droits de douane de 10 % par les États-Unis sur les exportations ghanéennes à compter du 05 avril 2025.

La rencontre, qui a eu lieu le lundi 07 avril 2025 à Accra, a porté sur l'impact potentiel des droits de douane et ses implications sur les relations commerciales entre les deux pays.

Dans un communiqué de presse rendu public portant sur cette rencontre, le ministère ghanéen des Affaires étrangers a déclaré que l'ambassadrice des Etats-Unis a indiqué que le droit de douane ne cible pas le Ghana de manière malveillante, mais vise à remédier aux importants déséquilibres commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires tels que le Ghana. L'ambassadrice a toutefois informé que le tarif est imposé conformément à la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d'urgence internationaux (IEEPA).

L'ambassadrice des États-Unis a indiqué que le tarif ne cible pas le Ghana de manière malveillante, mais vise à remédier aux importants déséquilibres commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires tels que le Ghana. L'ambassadrice a toutefois informé que les droits de douanes sont imposés conformément à la loi de 1977 sur les pouvoirs économiques d'urgence internationaux (IEEPA).

Elle a en outre laissé entendre que l'imposition des droits de douane de 10 % exempte certains produits comme le pétrole, le gaz et les produits liés à l'énergie que le Ghana exporte vers les États-Unis. Il est apparu que les produits exportés dans le cadre de l'initiative de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA) sont concernés.

La réunion a également discuté de l'exemption possible d'autres secteurs, notamment le cacao et l'habillement. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour atténuer les défis, notamment les pertes d'emplois potentielles.

Ajoutons que pour sa part, l'ambassadrice des Etats-Unis a déclaré que « J'ai eu une excellente conversation avec le ministre des Affaires étrangères. Nous avons évoqué la solidité des relations avec le Ghana et la manière dont nous pouvons les maintenir. Nous avons également abordé en détail les droits de douane et les mesures que les États-Unis et le Ghana peuvent prendre pour améliorer leurs relations ».

Les ministères des Affaires étrangères et du Commerce, de l'Agroalimentaire et de l'Industrie continueront de dialoguer avec les autorités américaines sur la manière d'atténuer et d'atténuer l'effet du tarif sur les entreprises ghanéennes et l'économie ghanéenne en général par des moyens bilatéraux et diplomatiques.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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