

Burkina Faso : Diatribe du capitaine Traoré contre les apatrides à la solde de l'impérialisme
Lors d'une cérémonie de montée des couleurs ce mardi au palais présidentiel de Ouagadougou, le chef de l'État le capitaine Ibrahim Traoré s'est adonné a des pamphlets contre des personnes considérées comme des apatrides à la solde de l'impérialisme, qui fomentent des complots visant à déstabiliser son pouvoir.
Dans ce qui s'apparente comme une adresse à la nation, capitaine Traoré a tenu d’abord à rendre hommage aux forces combattantes « pour l’exceptionnel travail qui est fait ».
Il dit noter, à cet effet, des progrès significatifs sur le terrain, notamment la reconquête de zones sous occupation terroriste, la libération de plusieurs localités et la phase de consolidation d’autres parties du territoire.
Aussi, le Président du Faso a-t-il appelé les différentes forces combattantes dans ces zones où règne une relative accalmie à une vigilance accrue.
A l’endroit de la masse populaire, le chef de l’État insiste sur la nécessité de rester vigilante et engagée face aux velléités de déstabilisation du pays, ourdies par des officines à la solde de l’impérialisme.
« Aujourd’hui plus que jamais, les apatrides, les ennemis de la Nation sont très actifs (…), du côté de la lagune, ils sont réunis depuis plusieurs jours : leur objectif est de faire vivre au Burkina Faso les évènements d’octobre 1987 (assassinat de Thomas Sankara) oubliant que les époques ont changé », a-t-il déclaré.
« Nous sommes sur le pied de guerre et nous les attendons de pied ferme », a-t-il assuré .
Face au projet funeste de ceux qu'il appelle apatrides, le capitaine Traoré a invité les Burkinabè à « rester sereins sur l'objectif et ne pas se laisser détourner ».
Il a par ailleurs annoncé l’arrestation de traites « qui continuent de travailler, d'être des agents pour des ambassades des pays impérialistes implantées au Burkina Faso ».
« Nous serons impitoyables et sans état d'âme face à ceux-là qui pensent pouvoir se mettre au travers du développement de notre Patrie », a prévenu le chef de l’État.
« Nous sommes bel et bien dans une révolution progressiste populaire », a-t-il martelé.
« Nous ne sommes pas dans une démocratie. Nous sommes bien dans une révolution progressiste populaire. Il faut que tout le monde le comprenne », a insisté le président burkinabè.
Il a alors invité ses compatriotes à s’approprier cette donne, loin des idées de démocratie, de liberté d’expression ou d’action qui font le lit du désordre et de l’indiscipline.
« On ne fait pas de révolution dans le désordre, c'est impossible », a-t-il assené.
« Nous allons faire régner l'ordre et la discipline pour que nous puissions progresser (…) parce que les réformes sociales, économiques, politiques, idéologiques ont besoin d'ordre et de discipline » a-t-il promis, tout en réaffirmant sa volonté et sa détermination à poursuivre l’implémentation des projets et programmes avec un accent particulier sur la reconquête du territoire « zone par zone ».
Boa, Ouagadougou


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