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Côte d'Ivoire Société
 
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Côte d'Ivoire : Désignation du chef de village de Buyo, la population locale dénonce l'ingérence de la mutuelle et le flou de la chambre régionale des Rois et chef
 

Côte d'Ivoire : Désignation du chef de village de Buyo, la population locale dénonce l'ingérence de la mutuelle et le flou de la chambre régionale des Rois et chef

 
 
 
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 Il y a 4 jours
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 27 mars 2025 - 14:41



Le mercredi 12 mars 2025, une délégation de la Chambre Régionale des Rois et Chefs Traditionnels de la Nawa, conduite par Tchiffy Zobré Digbeu Roland, s'est rendue à Buyo pour identifier les propriétaires terriens de la ville. 


Cependant, cette initiative a suscité une vive contestation au sein de la population locale, notamment en raison de l'implication controversée de la Mutuelle de Développement de Buyo (MUDEB), dont l'intervention a été jugée illégale et contraire aux us et coutumes locaux.


La MUDEB, bien qu’elle ne soit ni une entité villageoise ni une autorité coutumière, s'est immiscée dans le processus de sélection du chef du village de Buyo


Selon plusieurs sources, la MUDEB aurait mené un lobbying auprès de Tchiffy Zobré, afin de faire adouber une solution consistant à organiser une élection pour désigner le chef de village. 


Cette démarche a été perçue comme une tentative de dénier aux véritables propriétaires terriens de la ville de Buyo le droit de choisir leur chef.


La situation a pris une tournure plus complexe lorsqu’un individu, Bodo Blai Boniface, se prétendant envoyé par un candidat, Zagbai Lognon Sébastien, magistrat hors hiérarchie à la Cour Suprême de Côte d'Ivoire, a mené une campagne dans les villages Bheté du département, exacerbant ainsi les tensions.


La démarche de la Chambre Régionale des Rois et Chefs Traditionnels a également été critiquée pour son manque de transparence et son absence de rigueur. 


 

En effet, malgré le nombre de six requérants à la propriété terrienne de Buyo (Gbily, Kplebouo, Lagoguhé, Zakué, Logbozoa et V19), la Chambre n’a entendu que cinq d’entre eux en audience individuelle. De plus, bien que ces requérants aient fourni des documents détaillant leurs revendications (par exemple, Gbily a soumis un dossier de 40 pages), la Chambre n'a ni pris le temps de les analyser ni de les croiser pour en vérifier la véracité. 


Lors de la séance plénière, la Chambre a déclaré que les témoignages ne convergent pas et a refusé de permettre une confrontation publique des différentes versions des requérants. Cette décision a été perçue comme une tentative délibérée de réduire la transparence et d’empêcher une résolution équitable du conflit.


Malgré ces anomalies, la Chambre Régionale a conclu que la ville de Buyo était sans propriétaire terrien et que tout autochtone des villages concernés pouvait prétendre à la chefferie de la ville. 


En outre, elle a affirmé sa disponibilité pour superviser une élection dans ce sens, une initiative contraire aux us et coutumes du village, qui prévoient que le chef doit être choisi selon des critères traditionnels et non par un processus électoral.


Face à cette situation, les jeunes de Gbily, à travers leur porte-parole Gnaphoh Guédé Anicet, ont rédigé une motion de protestation


Ils dénoncent l'ingérence de la MUDEB, qui n’a pas qualité pour intervenir dans les affaires coutumières, et l'attitude de la Chambre Régionale des Rois et Chefs Traditionnels, qui a soutenu les décisions de la MUDEB, affaiblissant ainsi l’autorité coutumière du Chef de Canton Gnazegbo Madou Léon, garant des us et coutumes.


Les jeunes de Gbily protestent vigoureusement contre cette décision qu’ils considèrent comme une tentative d’expropriation de leurs droits fonciers et exigent une nouvelle mission de la Chambre Régionale de la Nawa pour rétablir la vérité et rendre justice.


Dans leur motion, les jeunes de Gbily soulignent plusieurs points clés. Il s'agit de la réclamation d’une nouvelle mission de la Chambre Régionale de la Nawa pour résoudre le litige selon les véritables us et coutumes, en tenant compte des droits des propriétaires terriens légitimes, du rejet des décisions de la Chambre Régionale et de la MUDEB, jugées comme des tentatives de manipulation et d’expropriation des droits fonciers des habitants de Buyo, et du soutien à l'autorité coutumière du Chef de Canton et à l’importance de respecter les traditions locales dans la gestion des affaires du village.


La situation à Buyo est un exemple criant de la tension entre les autorités coutumières et l’ingérence de structures non traditionnelles dans la gestion des affaires locales. 


 

La motion de protestation des jeunes de Gbily soulève des questions cruciales sur le respect des droits coutumiers et la manière dont les décisions concernant la propriété terrienne et la chefferie doivent être prises. 


Il est impératif que les autorités compétentes prennent en compte ces revendications légitimes et œuvrent pour une résolution équitable de ce conflit, en respectant les principes et traditions qui régissent la communauté.


Wassimagnon






 
 
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