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Cameroun-Centrafrique-France : Tensions diplomatiques autour de l'arrestation d'un chef rebelle centrafricain en terre camerounaise
 

Cameroun-Centrafrique-France : Tensions diplomatiques autour de l'arrestation d'un chef rebelle centrafricain en terre camerounaise

 
 
 
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© Koaci.com - samedi 15 mars 2025 - 07:03

Armel Sayo ancien chef rebelle et ministre centrafricain (Ph)



Une affaire d'extradition impliquant un ancien chef rebelle et ministre centrafricain crée des tensions diplomatiques entre la République centrafricaine (RCA), le Cameroun et la France. Armel Sayo, fondateur du groupe armé CMSPR, a été arrêté à l'aéroport international de Douala au Cameroun le 17 janvier 2025 en vertu d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités centrafricaines.



Malgré les efforts déployés par Bangui, notamment la visite mi-février de Bienvenu Zokoué, Directeur Général de la Police Nationale centrafricaine, le Cameroun a refusé d'extrader Sayo vers la République centrafricaine.


Un parcours marqué par les armes et la politique



Né le 17 août 1979 en République centrafricaine, Armel Sayo a commencé sa carrière militaire à l'Académie militaire Georges Bangui. Il a gravi les échelons jusqu'à devenir officier supérieur et a occupé le poste de responsable de la sécurité de l'ancien président Ange-Félix Patassé, qui était également son beau-père.


Suite au coup d'État du général François Bozizé en 2003, Sayo a été contraint de s'exiler en France. Il est resté éloigné de la scène politique centrafricaine jusqu'en 2013, année de son retour au pays à la tête d'un groupe rebelle d'un millier d'hommes armés. Il a successivement dirigé plusieurs groupes armés, notamment l'Union des forces armées centrafricaines pour la restauration de la démocratie (UFACARD) et le mouvement Révolution Justice (RJ).


 

Après la chute du régime de Michel Djotodia, Sayo a été le premier chef de groupe armé à accepter un processus de désarmement. Cette initiative lui a valu d'être nommé ministre de la Jeunesse et des Sports en 2014 sous la présidence de transition de Catherine Samba-Panza, avant d'occuper le portefeuille de l'Habitat et du Logement.


Un retour en grâce puis une nouvelle disgrâce


Après avoir participé à l'accord politique de Khartoum en février 2019, Sayo a connu un bref retour en grâce. Le président Faustin-Archange Touadéra l'a rappelé pour occuper le poste de Ministre Haut-Commissaire rattaché à la Présidence, chargé de la formation et de la réinsertion des jeunes vulnérables, puis celui de Ministre chargé des réformes de l'administration.


Porte-parole des 14 groupes armés rebelles lors des négociations de Khartoum et candidat à l'élection présidentielle de décembre 2020, Sayo a finalement été congédié en mars 2020. Depuis la France, il aurait contribué à déstabiliser la République centrafricaine en incitant ses partisans à se soulever contre le régime de Touadéra.


Mise au point de l'ambassade de France à Bangui


Face aux tensions diplomatiques suscitées par cette affaire, l'ambassade de France en République centrafricaine a publié un communiqué de presse le 13 mars 2025. Le document dénonce « plusieurs articles dans la presse quotidienne centrafricaine contenant des informations, des inexactitudes et des erreurs.»


L'ambassade affirme que « la France n'a exercé aucune pression de quelque nature que ce soit sur les autorités camerounaises concernant l'extradition de Monsieur Armel Sayo. » Elle rappelle que « le Cameroun est un État souverain, tout comme la République centrafricaine, avec comme fondement institutionnel l'indépendance de l'autorité judiciaire. »


 

La représentation diplomatique française réaffirme également son « attachement à entretenir de bonnes relations tant avec les autorités centrafricaines qu'avec le peuple centrafricain, dans le respect du droit international, des conventions diplomatiques et de la mise en œuvre de la feuille de route" établie entre les présidents Touadéra et Macron le 17 avril 2024.



-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.


-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com




 
 
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