Bruno Koné

Le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU) se trouve au cœur d’une tempête médiatique. 

Depuis plusieurs semaines, des accusations de corruption visant certains de ses agents circulent sur les réseaux sociaux et dans la presse, dans le cadre de l’affaire Bessikoi. Ces allégations, prises très au sérieux par le Ministre Bruno Nabagné Koné, ont conduit à l’ouverture d’une enquête interne approfondie dès le lundi 10 février 2025. L’objectif est clair : établir les faits, identifier les responsabilités et garantir une gestion transparente du foncier urbain.

Le Ministre, connu pour son engagement en faveur de la rigueur et de la transparence, a tenu à réagir promptement face à ces accusations. En parallèle de l’enquête interne, une enquête judiciaire a également été lancée pour assurer un traitement impartial et conforme à la loi. Cette double démarche témoigne de la volonté du MCLU de ne laisser aucun doute planer sur l’intégrité de ses services.

Dans un communiqué publié ce vendredi 21 février 2025 et parvenu à KOACI, Bruno Koné a tenu à rassurer l’opinion publique. Il a rappelé que toute personne reconnue coupable de manquements ou de pratiques répréhensibles serait sanctionnée conformément aux textes en vigueur. Le Ministre Bruno Nabagné Koné suit personnellement ce dossier avec une attention particulière, déterminé à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Le MCLU a également appelé à la responsabilité de tous, en particulier des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux. Compte tenu de la sensibilité et de la complexité des questions foncières, le Ministère a invité chacun à éviter toute déclaration ou publication susceptible de troubler l’opinion publique ou de propager des informations erronées.

Cette affaire, qui met en lumière les défis de la gestion du foncier urbain, rappelle l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. 

Les conclusions des enquêtes en cours seront attendues avec attention, tant par les citoyens que par les observateurs de la vie politique et administrative ivoirienne.

Jean Chresus, Abidjan