Des membres du Comité entrain de prêter serment (ph)

Les membres du Comité de révision constitutionnelle au Ghana ont pris fonction et ont été chargés de recueillir des points de vue divers et de proposer des recommandations concrètes pour renforcer les institutions et les processus démocratiques dans le pays.

Los d’une cérémonie solennelle tenue le jeudi 30 janvier 2025 à la présidence à Accra, le Président John Mahama a fait prêter serment aux membres du Comité de révision constitutionnelle, un acte qui est conforme à sa promesse de campagne de faire avancer le processus de réforme constitutionnelle du Ghana.

Cette prestation de serment marque le début officiel de la mission assignée au Comité, lequel dispose de six mois pour rendre ses travaux. Le Président Mahama a souligné que le rôle du Comité s'étend au-delà de l'examen des rapports et de la recommandation d'amendements, mais de façonner l'avenir du Ghana.

Composition

Le Comité de révision constitutionnelle est composé de huit membres et est sous la présidence du professeur Henry Kwasi Prempeh. Ce dernier devra identifier et combler les lacunes et les défis liés à la mise en œuvre des travaux de révision constitutionnelle antérieurs effectués par le Comité de 2010.

Le professeur H. Kwasi Prempeh est secondé dans sa tâche par Dr Rainer Akumperigeya en tant que Secrétaire. Les autres membres du Comité sont la juge Sophia Adinyirah, le professeur Kwame Karikari, Mme Charlotte Osei,Dr Godwin Djokoto, Ibrahim Tanko Amidu et Dr Esi Ansah.

Mandat

Le mandat du comité est d’identifier les lacunes dans les efforts antérieurs de révision constitutionnelle, de collaborer avec les parties prenantes pour recueillir des points de vue divers et de proposer des recommandations concrètes pour renforcer les institutions et les processus démocratiques du Ghana.

Bien-fondé de l’initiative

A l’attention des membres du Comité, le Président Mahama a noté que pendant plus de trois décennies, la Constitution de 1992 a été le fondement de la démocratie ghanéenne, ajoutant qu’elle a guidé les ghanéens à travers des périodes de croissance et de défis, garantissant leurs droits et leurs libertés tout en assurant des transitions pacifiques du pouvoir.

Après avoir jeté des fleurs aux rédacteurs de la Constitution, Mahama a déclaré qu’au fil des ans, les ghanéens ont vu des lacunes, des ambiguïtés et des défis qui exigent une attention particulière et a relevé que le monde a changé, et que le cadre juridique qui régit les Ghanéens devra également changer.

Pour l’initiative mise sur pied, le Président Mahama a déclaré que l’appel à la réforme constitutionnelle n’est pas un aveu d’échec, mais une reconnaissance des progrès, une reconnaissance du fait que la démocratie ghanéenne doit être dynamique, réactive et toujours à l’écoute des besoins de son peuple.

Pour sa part, le professeur Henry Kwasi Prempeh, président du Comité de révision constitutionnelle, a remercié le Président au nom du Comité pour l’honneur qui leur a été fait. Il a déclaré que l’engagement du Président envers le programme de réforme constitutionnelle est un élément essentiel de sa promesse de réinitialiser la gouvernance dans la quatrième République du Ghana.

Mensah,

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