Côte d'Ivoire : Depuis le Cavally, Anne Ouloto révèle : « Gbagbo parle à Ouattara, il doit le dire aux ivoiriens »
Anne Ouloto samedi à Guiglo (DR)
Recevant les vœux de nouvel an des populations, des chefs de service et couches socio-professionnelles établis dans la région du Cavally, la ministre d'État, ministre de la Fonction publique, présidente du Congrès régional, Anne Ouloto a dans des mots bien choisis recadrer l'opposition radicale Ivoirienne.
C'était le samedi 25 janvier dans la cour du conseil régional à Guiglo. Ses propos ont sonné comme un appel des populations à la vigilance et aussi une invitation des extrémistes de l'opposition à la responsabilité.
Répondant aux fonctionnaires et agents de l'État en poste dans la région du Cavally, la ministre de la Fonction publique a fait remarquer que le Président Alassane Ouattara n'a jamais offusqué les travailleurs, en dépit de leurs revendications qui aboutissent souvent à des grèves. Mieux, celui-ci reste toujours à leur écoute en accédant à leurs requêtes et aussi en prenant des décisions qui concourent à leur bien-être. Elle avance comme preuves, le paiement des indemnités contributives au logement, la hausse de l'indemnité de transport, le paiement de prime de fin d'année, le paiement de prime spéciale aux retraités, etc.
« Ouattara ne vous a jamais dit qu'il ne vous donnera pas un centime. Il n'a jamais répondu ainsi à un fonctionnaire. Ce qui vous reste, c'est de reconnaître la sagesse avec laquelle Ouattara gère les fonctionnaires(...) Chers collaborateurs, je suis bien placée pour vous faire savoir que les fonctionnaires de la Côte d'Ivoire sont mieux traités que ceux de la sous-région », a révélé Anne Ouloto. Qui invite les fonctionnaires à agir "doucement" parce que "la Côte d’Ivoire doit avoir une économie solide et durable.
« Il ne sert rien de faire des annonces pour faire plaisir, alors qu'on ne sait pas comment payer. Hier, c'est à ce spectacle que nous avons assisté. Des annonces qui ont été faites et qui n'ont pas été payées ; mais qui ont été payées par Alassane Ouattara ", a-t-elle souligné. Parlant, sans le nommer, de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo qui, sous sa gouvernance, avait répondu sèchement aux fonctionnaires en leur crachant à la figure que « je n'ai pas un centime à vous payer ». Et cela, devant la presse nationale et internationale ainsi que les responsables syndicaux médusés.
La différence des actes entre ces personnalités ont fait dire à Anne Ouloto que "Quand Ouattara gagne, c'est la Côte d'Ivoire qui gagne, avec les familles et les populations défavorisés". "Tous gagnent en matière d'éducation, de la santé, d'infrastructures routières et de base", a-t-il insisté.
Pour la présidente du Conseil régional du Cavally, 2024 ayant été une année fructueuse, 2025 devra être une année de consolidation des acquis et d'innovation.
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« 2025 n'est pas l'année de tous les dangers. Aux élections de 2015 et 2020, le Cavally a été en paix ; parce que toutes les forces vives se sont mises ensemble pour dire plus jamais de violence dans le Cavally. Je sais qu'en 2025, le Cavally sera en pays, la Côte d'Ivoire sera en paix », a déclaré la ministre. Et de rassurer que « le président Ouattara l’ait dit, il n'aura rien. C'est un exercice démocratique. Nous en sortirons tous victorieux. »
« Chères populations, n'ayons pas peur. Nous devons, avec l'action gouvernementale, travailler à la consolidation de la paix. 2025 doit être l'année de la confirmation de la paix durable. Nous devons montrer au monde entier que nous sommes résilients. Et que nous avons tiré les leçons du passé » a-t-elle dit aux populations rassemblées pour la circonstance.
À tous, Anne Ouloto a insisté pour dire que la Côte d'Ivoire n'a pas besoin de candidats qui ne respectent pas les textes et lois de leur pays. À l'en croire, les élections en Côte d'Ivoire sont « démocratiques » et « ouvertes. »
« Une 'élection démocratique est ouverte à tous ceux qui peuvent être candidats selon la loi. Nous ne voulons pas dans notre pays des personnes hors-la-loi. Tu sais que tu ne peux pas, mais tu dis, tu vas être candidat. C'est de la provocation. Nous devons respecter nos textes et nos lois. Cette élection (présidentielle 2025, ndlr), le Président l’a dit, elle sera démocratique et apaisée. Les élections sont ouvertes dans les limites de l'application de nos textes et lois. Elle est déjà ouverte à tous ceux qui peuvent être candidats. Ce sont les lois qui régissent l'ordre dans un pays. L'année 2025 doit être l'année de la maturité et de la sagesse. 2025 doit être l'année du vivre ensemble. Ce n'est pas une élection qui va déchirer la population », a poursuivi la ministre de la Fonction publique. Pour qui, une élection n'est pas la voie ouverte au désordre. »
Pour ceux qui feignent de l'ignorer ou qui ne le savent pas, la présidente du conseil régional du Cavally a rappelé comment le Président Ouattara a œuvré à la paix en favorisant le retour des exilés politiques et comment ceux-ci ont compéti et remporter des postes électifs.
« Il faut rappeler aux Ivoiriens que les exilés politiques sont rentrés. Et c'est parce que Ouattara y a travaillé. Il faut rappeler que nos adversaires politiques qui sont rentrés d'exil se sont présentés à des postes électifs et ils ont gagné. A Guiglo, deux opposants non des moindres sont à l'Assemblée nationale. Personne n'a revendiqué ni contester leur victoire. C'est cela aussi la démocratie.
Chers parents, je rappelle tout ça pour interpeller notre conscience collective. L'élection n'est pas la voie ouverte au désordre », a déclaré Anne Ouloto qui ne manque pas de révéler aux ivoiriens ce les leaders de l'opposition ne leur disent pas.
« Disons la vérité aux Ivoiriens. Parlons des faits. Ne parlons de ce qui n'a pas existé. Je dis aux populations que les leaders politiques de Côte d'Ivoire se parlent. Il ne faut pas le cacher, quand le Président Laurent Gbagbo parle au Président Ouattara, il doit le dire aux Ivoiriens. Quand le Président Ouattara, règle le problème de ceux qui sont dans l'opposition, ils doivent le dire aux Ivoiriens. Nous ne le disons pas par éducation, mais ils doivent témoigner que le RHDP est un parti humain, de proximité et qui n'a jamais fermé ses portes à une personne », a-t-elle fait savoir, à la surprise générale de la foule, vu les discours guerriers qu'ils entendent du côté des leaders de l'opposition.
Anne Désirée Ouloto a saisi la tribune, à lui offerte, pour informer les populations du Cavally de la candidature du Président Alassane Ouattara. Pour elle, cette candidature est nécessaire pour poursuivre le processus de développement de la Côte d'Ivoire.
« Il y a beaucoup à faire. C'est pour cette raison que je profite de cette tribune pour vous dire officiellement que le Président Alassane Ouattara, à notre demande, doit être candidat. Pour continuer l'œuvre. On ne remplace pas une équipe qui gagne. Nous devons confier les rênes de notre pays celui qui peut. Beaucoup veulent, mais tous ne peuvent pas. Ils ne peuvent pas garantir la stabilité et la sécurité du pays, ni du bien-être des populations. Chers parents du Cavally, je vous informe que votre président est candidat. Il est candidat pour tous les ivoiriens. Je dis à ceux de l'opposition que leur président Alassane Ouattara est candidat pour eux. Il est candidat pour tous les ivoiriens et pour que ceux-ci vivent en paix et soient épanouis, de sorte que la Côte d'Ivoire reste cette terre d'hospitalité, apôtre de la paix dans la sous-région", a conclu Anne Ouloto.
Pour la ministre d'État, Anne Ouloto, les faits sont têtus. Et ceux-ci parlent pour le Président Alassane Ouattara. '
« Depuis son accession à la magistrature suprême en 2011, le pays est en chantier. L'autoroute du nord a été prolongée jusqu'à Bouaké. Abidjan compte désormais cinq grands ponts, sans oublier ces nombreux échangeurs. De nombreuses voies ont été bitumées ; aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays. La ville d'Abidjan s'embellit au fil des jours », a-t-elle dit.
Avant de rappeler que le pays est en paix grâce au Président Alassane Ouattara contrairement aux années 2000 où les escadrons de la mort régnaient impunément. '
« De nombreux hommes politiques et leaders d'opinion ont été froidement assassinés pour leurs opinions alors qu'ils ne représentaient aucun danger pour le pays. Le cas de l'acteur de cinéma, mon frère Camara Yéréfê, connu sous le nom de H, est exemple patent. De nombreuses personnes anonymes ont été assassinées à l'intérieur du pays par ces escadrons du fait de leur appartenance à des partis politiques de l'opposition à l'époque », a-t-elle fait savoir.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Ouloto si tu n'as rien à dire, tais-toi.
Lui au moins il lui parle et de façon publique il relève ses griefs sans violence, l autre il est dans les coups bas avec des kalachinikos en main pour relever ses griefs c est la différence entre les 2