Un vendeur de machettes à Yaoundé (Ph)

Le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, vient d’interdire, à travers un arrêté, le port des armes blanches. L’objectif, apprend-on, est de prévenir la violence et de garantir la sécurité des citoyens.

Les armes blanches, comme les couteaux et les machettes, sont souvent utilisées lors de conflits ou d'agressions. Pour lutter contre ce phénomène, le préfet a décidé d’interdire leur port en public. Cette mesure vise à réduire les risques de violence et à maintenir l’ordre public. Toute personne en infraction sera directement déférée devant le Procureur de la République, une volonté de dissuader les comportements violents.

L’interdiction s’applique à tous les lieux publics, y compris les marchés, les rues et les espaces de rassemblement. Les forces de l’ordre sont chargées de veiller à son respect par des contrôles réguliers. Les habitants du Mfoundi voient cette mesure comme nécessaire pour améliorer la sécurité. Cependant, certains se demandent si des exceptions seront faites pour les professionnels utilisant des outils tranchants, comme les bouchers ou les artisans.

Une décision prise dans un contexte de sécurité grandissante

Cette interdiction s’inscrit dans une stratégie plus large pour lutter contre la criminalité au Cameroun prônée par le ministre de l’Administration territoriale. Depuis plusieurs années, les autorités multiplient les initiatives pour sécuriser les zones urbaines. Le préfet Emmanuel Mariel Djikdent reste un acteur dans cette dynamique.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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