Trump recevant les chefs d’Etats Africains en 2017 lors de son 1er mandat (DR) 

Après son investiture lundi dernier à la maison blanche à Washington, le 47ᵉ président Américain, Donald Trump, a pris plusieurs décrets, dont deux pourraient avoir des conséquences négatives sur le continent africain.

Il s’agit du retrait de son pays de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la suspension de 90 jours de l’aide étrangère au développement des États-Unis pour l’évaluation de l’efficacité des programmes et de leur compatibilité avec la politique étrangère des États-Unis.

Selon plusieurs observateurs, en ce qui concerne, la suspension de l’aide au développement pourrait avoir des répercussions sur l’économie des États Africains qui dépendent beaucoup de l’aide extérieure venant du Gouvernement américain.  

« Tous les chefs de département et d’agence responsables des programmes d’aide au développement à l’étranger des États-Unis doivent immédiatement suspendre les nouvelles obligations et les décaissements de fonds d’aide au développement envers les pays étrangers et les organisations non gouvernementales de mise en œuvre, les organisations internationales et les entrepreneurs en attendant que ces programmes soient examinés pour en vérifier l’efficacité et la cohérence avec la politique étrangère des États-Unis, dans les 90 jours suivant la présente ordonnance », indique un communiqué de la Maison blanche consulté par KOACI.

Quant au retrait de l’OMS, les États Africains en proie à plusieurs pandémies pourraient être obligés à contribuer davantage aux dépenses de santé.

Notons que, Washington est le principal contributeur au financement de l'OMS dans le monde, via sa cotisation indexée sur le PIB et par des cotisations volontaires.

Le Retrait des États-Unis de l’OMS et la suspension pour trois (03) mois de l’aide étrangère de développement met désormais les chefs d’Etats Africains face à leurs responsabilités.

Ils devront puiser dans les ressources de leurs pays où trouver de nouveaux partenaires afin de faire face aux défis de santé et du développement afin de satisfaire leurs populations qui le sont portés pour certains à la Magistrature suprême.

Avec la prise des décrets, la question qui se pose désormais, que devrait attendre l’Afrique du retour de Donald Trump à la Maison blanche ?

Pour rappel, lors de son premier mandat, il avait snobé le continent africain dans ses actions. Il n'avait pas effectué de déplacement dans l'un des 55 pays membres de l'Union africaine (UA).

Enfin, alors que le bannissement du wokisme a été acté aux USA à la grande satisfaction de l'opinion ivoirienne qui observait l'intrusion progressive de mouvements en sa faveur venus des USA sur son sol, un nouvel ambassadeur pourrait prendre fonction dès mars prochain à Abidjan pour représenter le pays de Trump en Côte d'Ivoire.

Donatien Kautcha, Abidjan