Ce 21 janvier 2025, Emmanuel Macron a reçu les conclusions très attendues de la commission mémorielle franco-camerounaise, qui examine le rôle de la France dans la répression des mouvements indépendantistes camerounais entre 1945 et 1971.

Cliquez pour agrandir l'image  

 

La commission, née du sommet de Montpellier en 2021, réunit deux volets complémentaires. Le premier, dirigé par l'historienne Karine Ramondy, rassemble quatorze universitaires français et camerounais qui ont mené un travail scientifique approfondi. Le second volet, sous la direction de l'artiste Blick Bassy, explore les dimensions artistiques et patrimoniales du conflit.

Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil, représentait le président Paul Biya lors de cette cérémonie à Paris. La délégation camerounaise incluait également André-Magnus Ekoumou, ambassadeur du Cameroun en France, Simon Pierre Bikele, chef du protocole d'État, et le capitaine de vaisseau Claude Francis Enguene, attaché de défense.

Cliquez pour agrandir l'image  

 

Ce rapport marque une étape dans la reconnaissance d'un chapitre méconnu de l'histoire coloniale française. Comme le soulignait Karine Ramondy, alors que la guerre d'Algérie est largement enseignée dans les écoles françaises, le conflit camerounais reste souvent ignoré malgré son importance historique.

Initialement prévu pour décembre 2024, le rapport a connu un léger report. Une cérémonie similaire se tiendra à Yaoundé le 28 janvier 2025, soulignant l'engagement des deux nations dans ce processus de mémoire partagée.

- Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com