Sénégal : Départ des soldats français d'ici l' été 2025,inquiétude du personnel sénégalais
Soldats français
La France compte bien fermer ses bases militaires d'ici à l'été 2025, comme rapporté par l'agence APS
Sous couvert d'anonymat, un haut responsable militaire du commandement des bases militaires françaises a expliqué que les bases militaires permanentes françaises à Dakar seront fermées à partir de l’été 2025 ou en décembre.
Selon ce haut responsable, à l’été 2025, il n’y aura plus de base militaire française permanente au Sénégal, précisant que des discussions sont en cours.
"Sachez que pour Dakar, à partir de l'été 2025 ou au plus tard en décembre 2025, il n’y aura plus de bases militaires permanentes françaises »,a indiqué cette source. Cette décision s'inscrit dans une démarche plus large visant à réduire la présence militaire française permanente sur le continent. Des pays comme le Gabon, la Côte d'Ivoire et le Sénégal seront également concernés, dans le cadre d’une volonté explicite de la France de « transférer la gestion des bases militaires aux autorités locales, avec un changement de nom et de statut pour ces installations. »
« La présence militaire française est aujourd’hui perçue comme une atteinte à la souveraineté. Nous en sommes conscients » at-il reconnu en ajoutant que Paris , en perte d'influence dans ces ex-colonies, privilégiera une coopération avec les autorités sénégalaises selon leurs besoins, sans implantation permanente.
En justifiant sa décision, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, rappelons le, avait déclaré que la souveraineté de son pays ne s'accommodait pas de la présence de bases militaires, réclamant un partenariat dépouillé" des soldats français.
Notons que la présence militaire française en Afrique francophone remonte à l’indépendance, soit depuis 65 ans et son influence a fortement baissé depuis quelques années.
Mercredi, des centaines de civils sénégalais ont manifesté leur inquiétude à Dakar concernant le départ annoncé de l'armée française qui les emploie, et ont réclamé de bonnes conditions de licenciement et de reclassement.
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