Le mercredi 15 janvier 2025, Jacqueville a été le cadre du lancement d’un projet visant à promouvoir le leadership féminin et l’inclusion sociale des jeunes filles par le sport. La cérémonie s’est tenue à la préfecture de la ville, en présence du sous-préfet Bakayoko Sidiki, des représentants de la chefferie traditionnelle, des autorités locales et de plus d’une centaine d’élèves de la région.

Ce projet s’attaque à une problématique préoccupante : les inégalités entre filles et garçons en matière d’accès aux activités sportives. Selon une étude menée en 2023 par l’Unicef, seulement 20 % des jeunes filles de la région des Grands-Ponts participent à des activités sportives, contre 45 % des garçons. L’objectif du projet est de remédier à cette situation en incitant les jeunes filles de 10 à 20 ans à s’impliquer dans divers sports, tels que le football, le basketball, l’athlétisme et la self-défense.

Le programme bénéficiera directement à près de 600 élèves, dont 420 filles. Il inclut des formations en leadership et des campagnes de sensibilisation pour lutter contre les violences basées sur le genre. À travers des partenariats avec les écoles et les communautés locales, le projet ambitionne d’augmenter de 50 % la participation des filles aux activités sportives et de réduire les cas de violences de 20 %.

Au-delà de l’aspect sportif, ce projet se veut un outil d’autonomisation pour les jeunes filles, leur permettant de développer leur confiance en elles et de se projeter dans l’avenir avec détermination. Le sous-préfet a salué cette initiative, soulignant son caractère novateur et les bénéfices qu’elle apportera à la communauté de Jacqueville.

En favorisant l’accès des filles au sport et en leur offrant des opportunités de développement personnel, ce projet participe à la construction d’une société plus égalitaire, où chaque individu, quel que soit son sexe ou son origine, peut pleinement contribuer à la vie de la communauté.

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Pour rappel, l’Ong la Mère de la Collégienne, fondée par Aude Gnondolaï dispose d’un atelier de couture pour la fabrication de serviette hygiéniques réutilisables en vue de lutter contre la précarité menstruelle. De même, elle dispose d’une unité de fabrication de savon liquide et solide ainsi que d’un nouveau centre d’accueil et d’hébergement pour les jeunes filles en situation de vulnérabilité non sans omettre l’insertion professionnelle des jeunes filles du foyer Johanna sis à Jacqueville.

Wassimagnon