Alino Faso

Les autorités ivoiriennes auraient procédé à l’interpellation d’un individu connu sous le nom d’Alino Faso, ressortissant burkinabè, soupçonné d’être impliqué dans des activités subversives visant à déstabiliser la Côte d’Ivoire.

Selon des informations non confirmées, il serait actuellement interrogé par la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) dans le cadre d’une enquête pour espionnage.

Des sources anonymes évoquent des liens présumés entre Alino Faso et un réseau d’acteurs actifs sur les réseaux sociaux, dont les pseudonymes Wangninzerbo, Dafgeanne Victor, Tidjane Zerbo, Tinguin Biiga, et Ibrahima Maïga. Ces individus sont accusés de participer à la diffusion de fausses informations ciblant l’État ivoirien et ses institutions.

Les mêmes sources indiquent que l’enquête aurait permis d’identifier des éléments compromettants, bien que les détails exacts restent flous. Certaines allégations font état de photographies sensibles de sites administratifs à Abidjan, notamment dans les zones de Cocody, Abobo et Plateau. Toutefois, aucun élément matériel n’a été officiellement présenté pour étayer ces affirmations.

Alino Faso aurait également été lié à une page controversée sur les réseaux sociaux, mais son rôle supposé dans son administration demeure incertain. Après l’annonce de son arrestation, ses prétendus complices auraient pris des mesures pour limiter les liens entre lui et cette plateforme.

Pour l’heure, les autorités ivoiriennes n’ont pas communiqué officiellement sur cette affaire. Des réserves s’imposent quant à la véracité des accusations et des éléments évoqués, aucune preuve concrète n’ayant été rendue publique.

En attendant davantage de précisions, cette affaire illustre les tensions croissantes dans un contexte où la cybersécurité et la lutte contre la désinformation occupent une place centrale dans les préoccupations nationales.

À suivre.

Jean Chresus, Abidjan