Macron

Dans une déclaration, le porte-parole du gouvernement ivoirien a clarifié, ce mercredi à l'issue d'un conseil des ministres, la position de la Côte d’Ivoire sur les récentes remarques du président français Emmanuel Macron, notamment sur la question de la rétrocession du 43ᵉ Bima (Bataillon d'infanterie de marine) à la Côte d'Ivoire.

Le porte-parole a commencé par préciser que le gouvernement ivoirien n’avait "aucun commentaire" à faire sur les propos du président Macron. Selon lui, la position de la Côte d'Ivoire sur cette question est déjà clairement exprimée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, qui avait lors de sa dernière intervention détaillé les conditions dans lesquelles le 43ᵉ Bima avait été rétrocédé. 

"Le chef de l'État ivoirien a été assez clair sur les conditions dans lesquelles le camp du 43ᵉ Bima nous a été rétrocédé, et nous n’avons aucune ambiguïté là-dessus", a-t-il insisté.

En réponse aux propos de Macron concernant les pays qui devraient être reconnaissants à la France, Amadou Coulibaly a souligné qu’il ne se souvenait pas que la France ait mené des combats pour la Côte d’Ivoire. 

"Nous ne sommes pas particulièrement concernés par ces propos", a-t-il ajouté, mettant en avant que la Côte d'Ivoire avait collaboré avec la France, notamment à travers l’armée française, dans le cadre d’une coopération "claire et connue".

"Nous avons des relations anciennes avec la France, avec qui nous avons toujours eu de bonnes relations", a-t-il souligné, sans entrer davantage dans les détails des échanges diplomatiques.

Il a rappelé que les discussions sur la rétrocession du 43e Bima étaient menées de manière transparente et que le discours du président ivoirien résumait bien la position de la Côte d’Ivoire.

Enfin, le porte-parole a réaffirmé que les propos de Macron, selon lui, concernaient "d’autres pays", et qu'il n'était pas pertinent de les lier à la Côte d'Ivoire. Le ministre de la Communication a conclu en insistant sur le fait que la coopération entre les deux pays restait solide et fondée sur des principes clairs de partenariat mutuel.

Ainsi, face à la polémique suscitée par les propos du président français, le gouvernement ivoirien reste ferme et souligne une fois de plus la clarté de ses relations avec la France, tout en mettant l’accent sur le respect des accords passés, sans ambiguïté.

Wassimagnon