Des élèves au Nigeria (ph)

Le gouvernement fédéral du Nigeria a réintroduit l’enseignement de l'histoire comme matière à part entière dans le programme d'enseignement de base au Nigéria 13 ans après sa suppression sous l'administration du défunt Président Umaru Musa Yar'Adua.

La réintroduction des cours d’histoires dans les écoles primaires et secondaires au Nigeria a été annoncée jeudi à Abuja par Adamu Adamu, le ministre de l'Éducation, lors de la cérémonie de réintroduction et de formation des professeurs d'histoire au niveau de l'enseignement primaire.

Suite à cette décision, il est projeté que l’enseignement de l’histoire reprenne dans les écoles à partir de la rentrée scolaire 2025 pour les élèves du primaire et du secondaire au Nigeria.

Le ministre Adamu qui était représenté par le ministre d'État à l'Éducation, Goodluck Opiah, a exprimé son inquiétude quant à la menace posée à la cohésion nationale en raison en grande partie du manque de connaissances sur l'évolution du Nigéria suite au retrait de l'histoire du programme d'enseignement de base.

Il a relevé que la suppression de l’enseignement de l’histoire dans les écoles a « entraîné une chute des valeurs morales, une érosion des valeurs civiques et une déconnexion du passé.

L’initiative émane du Président Bola Tinubu qui a ordonné la réintroduction de l'histoire comme matière dans le programme d'enseignement de base. Afin de rendre cette mesure effective, le ministre de l’Education a déclaré qu'un total de 3 700 professeurs d'histoire a été présélectionné pour la première série de formations pour un enseignement renforcé de la matière.

La décision antérieure de bannir l’histoire du programme d’enseignement a, selon l’officiel du gouvernement, « sans aucun doute relégué et dégradé les connaissances et les informations auxquelles les apprenants auraient pu acquérir. C’était une erreur monumentale et nous avons déjà commencé à en voir les conséquences négatives ».

L'histoire a été supprimée dans le programme d'enseignement primaire et secondaire au cours de la session académique 2009/2010. Le gouvernement dirigé à l’époque par l'ancien Président Umaru Musa Yar'Adua a supprimé l'histoire sous prétexte que les élèves l'évitent. Il avait justifié que l'histoire n’est pourvoyeuse que de peu d'emplois pour les diplômés et aussi qu'il y avait une pénurie de professeurs d'histoire.

Mensah,

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