Valentin Koulai

Le secteur de la santé en Côte d’Ivoire est en deuil après la disparition, le 1ᵉʳ janvier 2025, de Mangni Vincent Koulaï, Secrétaire Général National du Mouvement des Agents pour un Système de Santé Ivoirien Performant (MASSIP) et membre influent du Comité Sectoriel du Dialogue Social. Son décès marque la fin d’un parcours exceptionnel dédié à l’amélioration des conditions de travail dans le domaine sanitaire et au renforcement du dialogue entre les acteurs du secteur.

Reconnue pour son rôle de médiateur inlassable, la contribution de Mangni Vincent Koulaï a profondément marqué le paysage de la santé ivoirienne. À travers ses actions, il a su mettre en lumière l’importance d’un dialogue social constructif comme moteur d’un système de santé performant et accessible. Son engagement allait bien au-delà des négociations. Il œuvrait à bâtir un cadre où les professionnels de santé pouvaient s’épanouir et où les populations bénéficiaient de meilleurs services.

Son départ laisse un vide immense, salué avec émotion par les acteurs du domaine, dont le ministre de la Santé, Pierre Dimba, qui a rendu hommage à un homme qu’il considérait comme un véritable artisan de progrès. Pour le ministre, Koulaï incarnait les valeurs d’écoute et de collaboration, des qualités qui ont permis d’apaiser de nombreuses tensions et d’instaurer un climat de travail propice à l’innovation dans le secteur.

Au fil des années, Mangni Vincent Koulaï s’est imposé comme une figure incontournable dans la transformation du système de santé ivoirien. Son héritage réside dans les progrès tangibles enregistrés, notamment dans la structuration des services de santé publique et l’amélioration des conditions des agents qui les portent. La Côte d’Ivoire perd un visionnaire, mais ses idéaux continueront d’inspirer ceux qui partagent la même ambition : bâtir un système de santé plus équitable et résilient.

Jean Chresus, Abidjan