Mali : Fini l'époque coloniale, des rues et des monuments rebaptisés à Bamako
Le colonel Assimi Goita
Vingt-cinq lieux ont été rebaptisés par les autorités militaires au pouvoir, désireuses de s'affranchir de l'héritage colonial.
Selon un décret du chef de la junte malienne diffusé mercredi, près de 25 lieux, boulevards, avenues, rues, places publiques, établissements publics, ont simplement changé de nom.
Désormais, la place de la confédération des États du Sahel remplace la place du Sommet Afrique-France, sur la route de l'aéroport. Les rues Faidherbe, Brière de L'Isle, Archinard, des figures de l'administration coloniale française, deviennent respectivement les rues Mamadou Lamine Drame, Banzoumana Sissoko et El Hadj Cheick Oumar Tall. L'avenue Ruault prend, elle, le nom du capitaine Sékou Traoré.
L’avenue Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), devient l’avenue de l’Aes (Alliance des États du Sahel), du nom de la nouvelle confédération formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui ont décidé de claquer la porte de l'instance régionale.
En pleine brouille avec la France, le Niger et le Burkina Faso avaient déjà ouvert la voie en procédant à plusieurs changements de noms de rues et monuments ces deux dernières années au nom du "respect de la souveraineté".
Sous le pouvoir du colonel Assimi Goita, le Mali a rompu une alliance de longue date avec ses partenaires européens et l'ancienne puissance coloniale, la France, se tournant vers la Russie dans sa lutte contre le terrorisme.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire