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Togo :  La DMP rejette les élections sénatoriales 2025, le Sénat et sa composition
 

Togo : La DMP rejette les élections sénatoriales 2025, le Sénat et sa composition

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 13 décembre 2024 - 11:48

La députée Brigitte Adjamagbo Johnson de la DMP (ph)


La Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), un regroupement de partis politiques et d’associations au Togo, a annoncé son refus de s’associer aux élections sénatoriales projetées et a estimé que participer a ces élections serait une trahison envers le peuple qui rejette massivement la Constitution du 06 mai 2024.


La DMP a annoncé son rejet des élections sénatoriales 2025 au travers d’un communiqué rendu public le 11 décembre 2024 à Lomé et signé par la conférence des Présidents dudit regroupement.


En refusant d’une part de participer aux élections sénatoriales, la DMP a d’autre part décrié la composition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) qu’elle estime être « illégale et illégitime ». Pour le jugement émis, la DMP a expliqué la CENI dans sa composition actuelle ne respecte pas les dispositions du Code électoral, qui stipule que sa composition doit refléter la configuration actuelle de l’Assemblée nationale.


En se mettant en marge des sénatoriales à venir, la députée et coordinatrice de la DMP, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, a déclaré sur la radio RFI que « le régime veut organiser ces élections pour mettre en place les institutions de la 5ᵉ République. Et nous ne pouvons en aucun cas nous associer à ce projet qui serait une trahison de plus pour les Togolais, qui tiennent à élire, même au suffrage universel direct, le président de la République ».


En rappelant que le changement de la Constitution de 1992 prive désormais le peuple togolais de son droit fondamental de choisir le président de la République, la DPM dit inviter « les Togolaises et les Togolais à demeurer vigilant et à continuer à exiger le retour de sa Constitution qu’il s’est donné ». La position de rejet des élections sénatoriales par la DMP est partagée par certains partis de l’opposition togolaise traditionnelle qui vont en temps opportun se prononcer.


 

Composition du Sénat


Selon l’ordonnance fixant le nombre de sénateurs, les indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation (…), « le Sénat est composé pour deux tiers (2/3) de ses membres, de personnalités élues par les représentants des collectivités territoriales et pour un tiers (1/3) de ses membres, de personnalités désignées par le Président du Conseil » (article 2).


En dehors des anciens Présidents de la République et anciens Présidents du conseil qui sont des membres de droit à vie, le texte précise que « le Sénat compte soixante-et-un (61) membres répartis comme suit : – quarante-et-un (41) sénateurs élus par les représentants des collectivités territoriales ; – vingt (20) sénateurs désignés par le Président du Conseil ».


Les 41 sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par un collège électoral composé de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale. Les 41 sénateurs à élire représenteront les 39 préfectures du pays. Chaque préfecture sera représentée par un sénateur, à l’exception du Golfe et d’Agoè-Nyivé, qui auront chacune deux représentants.


Les élections sénatoriales, une première dans l’histoire politique du Togo, sont prévues pour se tenir le 02 février 2025. La période pour le dépôt des candidatures est programmée du 17 au 23 décembre 2024.


 

Dernières étapes pour la 5ᵉ République


L'installation du Sénat est l'une des dernières étapes de la mise en place des institutions de la 5ᵉ République que la DMP rejette toujours, sept mois après la promulgation de la nouvelle Constitution. Les députés et les sénateurs éliront un Président qui aura un rôle honorifique.


Le président du Conseil des ministres qui sera désigné par les deux chambres exercera la réalité du pouvoir. La nouvelle Constitution dispose que le président du Conseil doit être le chef du parti majoritaire à l'Assemblée. Dans les circonstances actuelles où le parti l'Union pour la République (UNIR) dispose de 108 sièges sur 113 à l’Assemblée, ce poste reviendra au chef de cette formation politique.


Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria - Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –


 
 
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