Ghana : Elections 2024, l'Armée rappelle la limite de son rôle et se met à la disposition de la police
L’assistance de la rencontre de l’UTAG (ph)
Le Général de brigade Kweku Dankwa Hagan, chef des opérations, de la formation et du maintien de la paix à l’état-major des forces armées, a rassuré le public que le personnel militaire ne sera pas visible dans les bureaux de vote lors des élections du samedi 07 décembre 2024.
L’assurance donnée par les Forces Armées du Ghana (GAF) est une réponse aux inquiétudes soulevées par certaines parties prenantes concernant un éventuel déploiement militaire dans les bureaux de vote.
Limite du rôle de l’Armée
S'exprimant lors d'une rencontre entre le Groupe de travail sur la sécurité électorale et l'Association des professeurs d'université du Ghana (UTAG), le Général de brigade Hagan a admis que « Nous sommes conscients du fait qu'une partie de la population craint que le personnel militaire ne participe aux élections. Je tiens à préciser que les élections sont principalement gérées par la police ghanéenne et d’autres services de sécurité dépendant du ministère de l’Intérieur ».
Le Général de brigade Hagan a souligné l’approche humaine de l’Armée qui est axée sur le maintien de la paix et de l’ordre sans implication directe dans le processus électoral. Il a rassuré les citoyens sur le fait que le rôle limité de l’Armée reflète son engagement à défendre les valeurs démocratiques du Ghana tout en favorisant la collaboration avec d’autres agences de sécurité.
Sur le rôle des GAF dans ce processus électoral, l’Officier militaire a réitéré l'engagement de l'Armée à assurer la paix et l'ordre. Il a souligné que le rôle de l'Armée se limitera à fournir un soutien uniquement si le service de police le demande, à assurer l'intégrité du processus électoral et à maintenir la confiance du public.
Tout en assurant que ni lui ni aucun personnel militaire ne sera dans un bureau de vote, l’officier militaire a précisé qu’ils ont identifié avec la police et la Commission Électorale plus de 1 000 points chauds et zones potentiellement hostiles, « et nous allons y envoyer du personnel ».
Et sur ce point, il a promis que « Nous n’interviendrons pas tant que la police n’aura pas reçu une demande ou ne nous demandera pas de l’aide ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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