Le Parlement camerounais démarre sa session de novembre sur les chapeaux de roue. À peine 48 heures après son ouverture, dix projets de loi majeurs ont été soumis par l'exécutif à l'examen des députés et des sénateurs.

Conventions internationales en vedette

Le gouvernement présente plusieurs textes concernant la ratification d'accords internationaux stratégiques. Figure en premier lieu le traité de Beijing sur les œuvres audiovisuelles adopté en 2012. S'y ajoute l'acte de Genève sur les appellations d'origine et les indications géographiques. Les élus camerounais examineront également la convention de l'Organisation de la coopération islamique sur la lutte antiterroriste, ainsi que la convention instituant l'Organisation internationale pour les aides à la navigation maritime.

Réformes nationales importantes

Le gouvernement propose aussi des réformes significatives dans plusieurs secteurs clés. Un projet de loi vise à encadrer la pratique de la médecine traditionnelle. Un autre texte prévoit le renforcement de la protection des données personnelles. Une nouvelle loi sur la fiscalité locale est également proposée, dans le but d'accroître l'autonomie financière des collectivités territoriales.

Priorité budgétaire

Cette session de 30 jours sera principalement consacrée à l'examen du budget 2025. Les parlementaires devront également se prononcer sur la loi de règlement concernant l'exécution du budget 2023.

Cette activité législative intense reflète la volonté du gouvernement d'avancer sur plusieurs fronts : la coopération internationale, la modernisation du cadre juridique national et le développement local.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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