Hélé Pierre ministre de l’environnement et Jules Doret NDONGO, ministre des Forets (Ph)

Lors de son intervention à la COP 29 à Bakou (Azerbaïdjan) le 13 novembre, le ministre camerounais de l'Environnement, Pierre Hélé, a rappelé fermement les responsabilités des pays industrialisés. « Nous, Africains, principales victimes des effets néfastes des changements climatiques, attendons des pays industrialisés qu'ils respectent les engagements pris en termes de financement de l'action climatique », a-t-il déclaré.

Le financement est au cœur de cette COP 29, surnommée la « COP financement » par les médias européens. Les pays africains attendent toujours la concrétisation de la promesse des nations développées de mobiliser 100 milliards de dollars annuels (plus de 62 000 milliards FCFA) pour soutenir les mesures climatiques dans les pays en développement.

Tout en insistant sur ces engagements, le ministre Hélé a adopté une position réaliste : « Nous, les pays africains, devons également réunir nos efforts pour avancer ensemble sans attendre impérativement les financements promis ». Le ministre doit également participer à une session des Nations unies sur la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau National (CDN), qui définissent les engagements climatiques de chaque pays.

La COP 29, ouverte depuis lundi, se terminera le 22 novembre.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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