Côte d'Ivoire : Damana Adia Pickass de nouveau devant la justice pour des accusations graves
L'ancien secrétaire général du parti fondé par Laurent Gbagbo, aujourd'hui deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique (CSP), Damana Adia Pickass, comparaîtra dès les 6, 7, 13 et 14 novembre 2024 au tribunal de première instance d’Abidjan dans le cadre d'une affaire de grande envergure qui remonte à l’année 2021, apprend-on de sources proches du PPA-CI.
Accusé d’implication dans l’attaque du camp militaire d'Anyama, il fait face à de lourdes accusations criminelles, toutes liées à la sécurité de l’État et à des actes contre la défense nationale.
Damana Adia Pickass, un proche collaborateur de Laurent Gbagbo et pilier du parti, voit aujourd'hui son parcours politique entaché par des chefs d'accusation particulièrement graves. Parmi ceux-ci figurent des accusations d'atteinte à la défense nationale et de mise en danger de la sûreté de l'État, des charges qui, en raison de leur nature, soulignent la gravité des actions qui lui sont reprochées.
La liste des accusations mentionne également une « association de malfaiteurs », un terme lourd de sens en matière criminelle, car il implique une organisation délibérée et une coopération avec d'autres individus pour commettre des actes illégaux.
Les charges retenues contre Damana Pickass incluent aussi l’assassinat, un crime qui ne peut être évoqué sans rappeler la portée de l’accusation et les peines sévères qui en découlent en cas de culpabilité. À cela s’ajoute l’accusation de mercenariat, faisant référence à l'embauche présumée de combattants étrangers ou non assermentés pour réaliser des actions armées, et enfin la détention illégale d’armes à feu, un chef d’accusation qui peut, selon la gravité, impliquer une mise en péril des forces armées et de la sécurité publique.
L’affaire suscite une attention toute particulière dans la sphère publique et politique, l’homme étant une figure notable du paysage politique ivoirien. Avec ce procès, les autorités judiciaires entendent examiner minutieusement l’implication présumée de Damana Pickass dans cette affaire d'attaque armée, ainsi que ses éventuelles connexions avec des groupes ou des individus ayant pu contribuer à l’opération contre le camp militaire.
Les audiences de novembre, qui s'étendront sur plusieurs jours, offriront une tribune au ministère public pour détailler les faits reprochés à Damana Pickass, et lui permettront, à son tour, de défendre son innocence face à des accusations aux conséquences potentiellement très lourdes.
Ce procès est perçu comme un moment décisif pour cet acteur politique, ainsi que pour la stabilité du climat social en Côte d’Ivoire, où la lutte contre les crimes d'atteinte à la sécurité de l'État demeure une priorité pour les autorités.
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Pourquoi maintenant?quelqu'un qui a été un pion essentiel dans la crise postélectorale depuis 2011 et se promène tranquillement à travers tout le pays pour haranguer leurs partisans à l'insurrection, aux troubles de l'ordre, la désobéissance civile aurait dû être interpellé depuis.
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