Côte d'Ivoire : Tengrela, les communautés reçoivent les rudiments pour lutter contre les rumeurs et la désinformation
Dans le département de Tengrela, en Côte d'Ivoire, les rumeurs menacent la paix locale. Pour y remédier, 150 membres des communautés ont été formés et intégrés au Réseau des Résilients Communautaires pour la Sécurité (2RCS).
Le lancement de cette initiative, soutenue par l'ambassade de France et gérée par le Réseau des Communicateurs pour la Sécurité des Frontières de Côte dIvoire (RECOSEF-CI), a rassemblé de nombreux participants. L'événement a été marqué par des discours inspirants et des échanges animés.
Lors de la formation, les membres ont appris à identifier et signaler des informations douteuses. Koné Moussa, chef du projet 2RCS, a insisté sur l'importance de douter face à toute information suspecte. Il a également souligné que les rumeurs peuvent déstabiliser les communautés.
Cette formation a permis de créer des coordinations locales dans plusieurs sous-préfectures, facilitant la collecte d'informations. Les nouveaux coordinateurs incluent Koné Maidou pour Débété et Ouattara Nabaga pour Papara, entre autres. Plus de 50 téléphones Android ont été remis aux chefs de village pour signaler rapidement les informations suspectes.
Au cours de cette cérémonie, des messages d'encouragement ont été livrés. Soro Sionfolo, président du RECOSEF-CI, a félicité l'engagement communautaire, affirmant que "vous êtes les premiers défenseurs de votre communauté." Le sous-préfet de Tengrela, Dié Elysée, a également appelé à l'implication des habitants pour une information juste.
Avec le Réseau des Résilients Communautaires pour la Sécurité, Tengrela vise un futur où les rumeurs ne menacent plus la cohésion sociale. Cette initiative contribue à renforcer la confiance et à maintenir la stabilité dans cette région souvent confrontée à des défis sécuritaires.
Wassimagnon
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