(Ph d’illustration) 

Les 22, 23 et 24 octobre 2024, les enseignants du préscolaire et du primaire du secteur éducation catholique de Côte d’Ivoire ont observé un arrêt de travail. 

Une grève que le Patronat de l’Education Nationale de Côte d’Ivoire dénonce et tire ses conséquences dramatiques qui n’honore pas leur ordre d’enseignement.

Réuni le mardi 29 octobre 2024, soit une semaine après la grève, le Patronat de l’Education Catholique de Côte d’Ivoire tient à présenter ses sincères excuses : 

« A toute la Nation Ivoirienne avec à sa tête le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président Alassane OUATTARA ; A tout le gouvernement ivoirien conduit par Monsieur Robert BEUGRE MAMBE, Premier Ministre ; A la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire ; A Madame la Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ; Aux parents d’élèves des écoles préscolaires et primaires catholiques sur l’étendue du territoire national ; Aux personnels de l’Education Catholique qui ont été empêchés d’assurer les cours du fait de cette grève ; A nos chers enfants, les élèves, qui ont été privés de cours durant cette période de grève », peut-on lire dans un communiqué de presse.

Le Patronat de l’éducation Catholique de Côte d’Ivoire tient à rassurer qu’une analyse sérieuse et approfondie de cette situation qui ternit le label « Catholique », sera faite et au regard des textes qui les régissent, les responsabilités seront situées.

« Tout en maintenant le dialogue social et la concertation, des mesures appropriées seront prises afin de vous éviter pareil scénario à l’avenir », conclut le Patronat.

Donatien Kautcha, Abidjan