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Kenya : « Destitution du vice-président », la haute cour donne son feu vert à la procédure
Accusé de corruption, le vice-président kenyan Rigathi Gachagua est menacé de destitution.
Mardi, la Haute Cour du Kenya a donné son feu vert au Sénat pour débattre d'une motion de destitution contre Rigathi Gachagua 59 ans, après que le Parlement a voté sa révocation la semaine dernière.
Le juge Chacha Mwita a décidé que le Parlement serait autorisé à poursuivre son mandat constitutionnel et que la Cour n'interviendrait pas.
L'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement, ont voté la semaine dernière la destitution de Gachagua pour 11 chefs d'accusation, dont corruption, atteinte au gouvernement et incitation à la haine ethnique. Il aurait soutenu des manifestations antigouvernementales en juin, ce qu'il nie.
La motion de destitution du vice-président a été approuvée par 281 voix contre 44 par le Parlement et transmise au Sénat, qui commencera ses auditions ce mercredi.
Si les législateurs votent pour son éviction, il deviendrait le premier dirigeant kenyan à être destitué depuis que la procédure a été ajoutée à la constitution du pays en 2010.
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