Chambre universitaire (DR) 

Après la chasse aux occupants illégaux communément appelés « Cambodgiens » dans les Résidences Universitaires, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Adama Diawara, vient de définir les nouveaux critères d’admission et de réadmission pour les étudiants.

Selon le document consulté par KOACI ce mercredi 16 octobre 2024, les nouveaux critères d’éligibilité se définissent comme suit : Être étudiant d'un Etablissement Public ou Privé d'Enseignement Supérieur ; Être régulièrement inscrit pour l'année académique en cours, en formation initiale ; Respecter le critère d'âge maximum suivant, en fonction du niveau d'étude : L1-22 ans, L2-23 ans, L3-24 ans , M1-25 ans, M2-26 ans, D1-28 ans , D2-29 ans et D3-30 ans.

Quant aux critères de sélection pour l’admission, il faut : Avoir validé tous ses crédits (ou au moins 80% de ses crédits, pour les étudiants en Math ou Physique) (Pour les anciens étudiants) ; Avoir une bonne moyenne au BAC (Pour les nouveaux bacheliers).

Pour la réadmission, il faut avoir validé au moins 80% de ses crédits, respecté scrupuleusement le Règlement Intérieur des Résidences Universitaires et s'être acquitté de la totalité du loyer de l'année académique précédente.

En ce qui concerne la promotion de l’inclusion, il s’agit des cas suivants ; Etudiants en situation de handicap ; Membres des clubs culturels et sportifs ; Etudiants cas sociaux avérés et attestés par le service social.

Les points d’attention, le Ministre relève que les admissions se font après les réadmissions et explique:  

« Le nombre d'admissions étant égal au nombre de lits disponibles, le critère de résultat scolaire s'appliquera alors aux étudiants remplissant les critères d'éligibilité et de sélection. Sera exclu immédiatement des résidences universitaires: Tout étudiant hébergeant un squatteur (« Cambodgien »). Tout étudiant coupable d'une faute lourde sur tout espace universitaire (assassinat ou meurtre, agression avec arme de tout genre, viol, braquage, enlèvement, vente ou consommation de drogue, prostitution, proxénétisme, sextape, etc.) », souligne Adama Diawara.

Donatien Kautcha, Abidjan