Une salle de classe sans élèves dans le Gbêkê (.ph KOACI.) 

La grève de trois jours, du mardi 15 octobre au jeudi 17 octobre 2024, lancée par les syndicats du secteur éducation-formation, est largement suivie dans les établissements scolaires publics de la région de Gbêkê comme constaté par KOACI sur place. Dès les premières heures de classe, des agents de police ont été postés à l'entrée et à l'intérieur de certains de ces établissements pour dissuader certainement certains enseignants qui seraient tentés de vider les élèves des salles de classe.

Cette présence policière n'a nullement affecté la volonté des enseignants à suivre le mot d'ordre de grève. Plusieurs enseignants des établissements publics de la région de Gbêkê, notamment le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Municipal Djibo Sounkalo de Bouaké, le Lycée Moderne de Jeunes filles de Bouaké, le Lycée Moderne Belleville de Bouaké, le Lycée TSF, le Lycée Moderne Nimbo, le Lycée 2, le Lycée Lycée Martin Luther King et des écoles primaires publiques de Bouaké, ont répondu favorablement à l'appel de l'intersyndicale du secteur éducation formation.

Aussi, les établissements publics dont le Lycée de Brobo, le Lycée Municipal de Diabo, le Lycée de Botro, le Lycée Beoumi et les établissements primaires publics de ces différentes communes du Gbêkê, ont également enregistré l'absence de la majorité des enseignants dans les salles de classe. Ce qui démontre que le mot d'ordre de grève a été largement suivi dans le Gbêkê.

Désemparés, des parents d'élèves rencontrés, encouragent le gouvernement à avoir une franche discussion avec l'intersyndicale. En attendant, des enseignants n'entendent pas céder face aux intimidations de ponctions de salaires, de mutations abusives et de radiations des effectifs de la fonction publique.

T..K.Emile

tkemile@koaci.com