Des agents de la police (ph)

La Police nationale s’est prononcée sur les actes de violence dont a été victime le député sénégalais du parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, au siège du parti politique la Convention Démocratique pour les Peuples Africains (CDPA) et a apporté des précisions à l'opinion nationale et internationale.

Dans un communiqué rendu public le 30 septembre 2024 à Lomé, la police par le biais de son Directeur général a déploré les incidents malheureux et inadmissibles qui se sont produits dans les locaux de la CDPA à Lomé.

Pour toute suite à cette affaire, la police a lancé un appel « aux organisateurs de l'événement ainsi qu'à toutes les personnes affectées ou intéressées afin qu'ils apportent pleinement leur collaboration, notamment en fournissant les informations et les éléments de preuve en leur possession, pour permettre l'aboutissement des démarches visant à faire toute la lumière sur cet incident malheureux et, le cas échéant, la Direction Centrale de la Police Judiciaire peut être contactée au numéro +228 91 61 11 11 ».

Après avoir rappelé que l'honorable Sagna séjourne à Lomé dans le cadre de la troisième session extraordinaire du parlement de la CEDEAO, la police est revenue sur les contours de ce qui est survenu au siège du parti CDPA et qui ont suscité une condamnation générale.

Sur les contours de cette affaire, la police a précisé que des informations avaient circulé sur les réseaux sociaux sur la rencontre politique en question et a assuré que le député sénégalais « a été dûment informé des risques que comportaient ces activités projetées en marge des travaux du Parlement de la CEDEAO en violation des lois en vigueur au Togo ».

La police a en outre révélé qu’après les faits, elle « a immédiatement entamé une procédure judiciaire, en étroite collaboration avec les autorités compétentes, afin d’élucider les circonstances de ces événements et d’identifier les responsables ».

Réaction du ministre de la Communication

En plus du communiqué de la police, le gouvernement togolais a réagi par la voix de la ministre de la Communication des médias et de la culture, Porte-parole du Gouvernement, Mme Yawa Kouigan, sur la radio RFI.

Dans sa réaction, la ministre Kouigan a fait entendre que le Togo est un pays de paix et de quiétude et a déplorée les circonstances liées aux actes de violence du survenus le dimanche dernier. De ce qui précède, elle a déclaré que ces actes « ne doivent pas nous amener à apporter des accusations gratuites, mais encore une fois à donner à la justice togolaise tous les moyens de diligenter une enquête en bonne et due forme ».

Tout en indiquant que la violence n'a pas sa place au Togo, la ministre de la Communication a souhaité un prompt rétablissement aux blessés et a formulé le vœu que le Togo puisse continuer de jouir de la paix, de « la quiétude soit pour les togolais que toute personne qui frôle le sol togolais ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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