Incendie au lycée moderne de Dabakala

Dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024, un incendie a éclaté dans la salle multimédia du Lycée Moderne, située dans la ville.

Ce sinistre a causé des dégâts importants, notamment au niveau des installations électriques, bien que les ordinateurs et autres équipements informatiques aient été miraculeusement épargnés par les flammes. Cet incident a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté éducative, qui voit dans cet événement un coup dur pour le bon déroulement des activités administratives et pédagogiques de l'établissement.

C'est Okossi Isidore, adjoint au chef d'établissement, qui a été le premier à découvrir l'incendie. Le matin du 30 septembre, en ouvrant la porte de la salle, il a été accueilli par une épaisse fumée noire qui s'échappait de la pièce. "C'était un véritable choc", a-t-il déclaré, encore sous le coup de l'émotion. Selon ses premières observations, l'origine du feu serait un court-circuit électrique, mais cette hypothèse reste à confirmer par les autorités compétentes. Le fait que le feu ait démarré dans une salle abritant également les bureaux du proviseur et de ses adjoints, déjà relocalisés temporairement à cet endroit en raison de travaux de rénovation du bloc administratif, complique la situation.

L’incident survient à un moment critique pour le Lycée Moderne, en pleine réorganisation administrative. Depuis mars, l'administration avait été transférée dans la salle multimédia, un espace temporairement converti en lieu de travail pour le personnel de direction, le temps que les travaux dans le bâtiment principal soient achevés. Ce changement de localisation avait permis de maintenir un minimum de normalité dans le fonctionnement de l’établissement, bien que cette solution provisoire ne soit pas sans poser quelques difficultés d’organisation.

L’incendie, qui a gravement endommagé le réseau électrique de la salle, compromet désormais la continuité de ce plan temporaire. Les responsables du lycée doivent donc envisager des alternatives urgentes pour la reprise des activités administratives. Heureusement, les ordinateurs et autres équipements technologiques ont échappé aux flammes, permettant ainsi de préserver les données importantes et de continuer les activités éducatives qui nécessitent l’usage de ces appareils. Cependant, l’absence de système électrique fonctionnel rend leur utilisation impossible pour le moment.

Peu après la découverte du sinistre, la police a été alertée et s'est rendue sur place pour effectuer un constat. Les forces de l’ordre ont rapidement sécurisé la zone, et une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision les causes de l’incendie. Bien que le court-circuit soit la cause la plus probable selon les premières observations, l’enquête devra établir si des facteurs externes ou des négligences humaines ont pu contribuer à l'incident.

Jean Chresus, Abidjan