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Côte d'Ivoire : L'histoire d'une bataille juridique, Konin Kabran Fulbert préserve ses droits fonciers à Djorobité grâce à la vigilance du ministère de la construction
 

Côte d'Ivoire : L'histoire d'une bataille juridique, Konin Kabran Fulbert préserve ses droits fonciers à Djorobité grâce à la vigilance du ministère de la construction

 
 
 
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 Il y a 3 heures
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mardi 24 septembre 2024 - 08:50


L’histoire de Konin Kabran Fulbert, géomètre de métier, incarne la lutte acharnée d’un homme face à une tentative de spoliation foncière qui aurait pu le priver de ses terres légitimement acquises.


Ce combat, étalé sur des décennies, a finalement trouvé un tournant décisif grâce à l’intervention vigilante des services du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme sous la direction de Bruno Koné.


Il y a près de trente ans, Konin Kabran Fulbert, alors jeune géomètre engagé dans le développement foncier du village de Djorobité, avait participé activement au processus de lotissement et de bornage des parcelles du village. Pour son implication, l'ancien ministre Albert Kacou Tiapani lui avait attribué 1 000 lots. Cependant, les bouleversements politiques qui ont marqué la Côte d’Ivoire à la fin des années 1990, avec notamment le coup d'État de 1999, ont radicalement changé le destin de Fulbert et de ses biens.


Sous la pression de menaces de mort et de nombreuses intimidations, Fulbert s’est vu contraint de céder une partie de ses biens, ne conservant finalement que 503 parcelles. Malgré cette concession, il s’est retrouvé dans une situation d’insécurité permanente, empêché de jouir pleinement de ses terrains.


Pendant des années, des résidents de Djorobité et d’autres acteurs mal intentionnés ont tenté d’occuper et de revendiquer ces terres en produisant de faux documents, espérant obtenir des ACD (Arrêtés de Concession Définitive) à leur profit.


Le réseau des spoliateurs ne s'est pas limité aux simples résidents du village. Des personnalités issues de divers milieux ont également tenté d'usurper ces biens. Ces individus, appuyés par des moyens financiers conséquents, avaient payé des sommes importantes au Guichet du foncier, dans l'espoir d'obtenir des documents officiels de propriété. Certains étaient même allés jusqu'à utiliser des moyens de pression pour faire avancer leurs dossiers, avec l’intention de voir leurs faux titres reconnus par les autorités.


 

Cependant, malgré ces tentatives répétées, les services du ministère dirigé par Bruno Koné ont su rester vigilants. Les tentatives de ces spoliateurs d'obtenir des ACD sur la base de faux documents ont échoué, et ce grâce à la rigueur des experts du ministère.


Ces derniers ont refusé d’émettre des ACD en faveur des demandeurs indélicats, en se basant sur les registres fonciers, qui désignaient toujours Konin Kabran Fulbert comme le véritable propriétaire des terrains.


Les proches de Fulbert racontent son parcours difficile, entre espoir et désillusion, dans la quête de justice. Ils soulignent qu'il a toujours refusé de céder à la corruption et aux pressions. Bien que souvent isolé, il a choisi de se tourner vers Dieu et d’attendre patiemment que justice soit faite. C’est également grâce à son choix de s’en remettre aux institutions légales du pays qu’il a pu éviter la spoliation totale de ses biens.


La situation a cependant pris une tournure plus complexe au fil des ans. Outre les tentatives d’occupation illégale, Fulbert a été confronté à des intimidations continues. Certains de ceux qui cherchaient à obtenir illégalement ses parcelles ont usé de menaces physiques, tandis que d’autres ont cherché à le dissuader par le biais de la justice et des forces de l’ordre. Malgré cela, Fulbert et ses proches ont tenu bon, refusant de se laisser intimider. Ils ont également décidé de saisir les plus hautes autorités du pays pour dénoncer cette situation injuste.


À l'origine, c'est le nom de Konin Kabran Fulbert qui figure sur la lettre d'attribution. Il n'y a aucun acte de cession ni de vente. Il n'y a pas d'annulation des attributions, et cela depuis 1999. Comment peut-on, en dehors d'un acte devant notaire, transférer la propriété des lots à d'autres personnes ? De plus, au niveau du titre foncier, au cadastre, c'est bien le nom de Konin Kabran Fulbert qui est inscrit sur les parcelles concernées. Il est donc difficile, dans ces conditions, de délivrer des ACD à d'autres personnes", a expliqué une source proche du dossier.


 

Aujourd'hui, alors que certains de ces usurpateurs envisagent des négociations pour régulariser leur situation, Fulbert a exprimé sa volonté de trouver un compromis. Ses proches affirment qu'il est ouvert aux discussions et favorable à une solution pacifique, sous réserve que ses droits fondamentaux soient respectés. Toutefois, ils restent vigilants face aux intimidations et aux menaces de ceux qui, frustrés par l’échec de leurs tentatives de spoliation, continuent d’essayer de l’affaiblir.


Ce dossier illustre à quel point le secteur foncier peut être une source de convoitises et de conflits en Côte d’Ivoire, notamment dans des zones à forte valeur immobilière comme Djorobité. Les enjeux financiers considérables autour des terres font de ce secteur un terrain fertile pour la corruption et les abus de pouvoir. Cependant, des actions fermes comme celles entreprises par les services du ministre Bruno Koné démontrent que l’État peut encore jouer un rôle crucial dans la protection des droits fonciers des citoyens.




Jean Chresus, Abidjan


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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