Côte d'Ivoire : A la tribune de l'ONU, Tiémoko Koné salue l'adoption du Pacte pour l'Avenir et ses annexes
Timéoko Koné ce lundi 23 septembre 2024, à la tribune de l'ONU à New York
Tiémoko Koné était, hier, à l'honneur à la tribune de l'ONU à New York devant les représentants du monde réuni.
Dans son allocution en séance plénière du ‘'Sommet de l’Avenir’’ organisé par son Secrétaire général, l'homme de confiance du Président Ouattara a salué l’adoption du ‘'Pacte pour l’Avenir’’ et ses annexes.
Le numéro deux ivoirien a appelé à bâtir une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, et à revitaliser le multilatéralisme, en adaptant les institutions internationales de la gouvernance mondiale aux réalités actuelles, notamment par la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU, pour faire face aux nouveaux défis auxquels le monde est confronté.
Ci-dessous l'intégralité de l'allocution du vice-Président Tiémoko Koné.
Monsieur le Président de l’Assemblée générale,
Monsieur le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA,
Président de la République de Côte d’Ivoire, vous féliciter pour la tenue
opportune de ce sommet.
L’ampleur de notre mobilisation témoigne de la juste compréhension des
enjeux de ce sommet, qui marque un tournant historique dans nos efforts
pour refonder notre planète.
La paix et la sécurité internationales sont gravement menacées, avec des
guerres qui n’épargnent aucun continent. Les conséquences humaines et
matérielles de ces conflits sont effroyables, et aucune solution durable ne
semble envisageable.
Ces conflits compromettent la cause de la paix, aggravent la faim et la
pauvreté, et assombrissent l’avenir d’une grande partie de l’humanité,
confrontée à une faible mobilisation des ressources destinées au
financement des Objectifs de développement durable.
Face à ces défis qui menacent gravement l’avenir du monde, la Côte
d’Ivoire réaffirme son appel à une plus grande solidarité entre les nations
et à un financement plus adéquat du Programme 2030 et de l'Agenda
2063 de l’Union africaine.
Dans cet esprit, mon pays se réjouit de l’élan de solidarité qui a permis
l’adoption des documents ambitieux de notre sommet, à savoir le Pacte
pour le Futur et ses annexes.
Notre grande attente est que ce Pacte favorise l’avènement d’un monde
juste et durable, à travers des actions concrètes et déterminées.
Nous devons, par conséquent, tout mettre en œuvre pour rétablir la paix
partout où les conflits sévissent. Je me réjouis du soutien apporté aux
initiatives du Secrétaire général des Nations Unies, ainsi que de la priorité
accordée à la prévention de toutes les formes de violence et de menaces
sécuritaires, de même qu’au règlement pacifique des différends.
Monsieur le Président,
Dans les domaines de la science, de la technologie, de l’innovation et de
la coopération numérique, nous devons intensifier la coopération
multipartite et les partenariats pour renforcer les capacités, transférer les
technologies et mobiliser les ressources financières nécessaires, afin de
faciliter l’accès aux opportunités offertes par la science et la technologie,
de stimuler l’innovation, de réduire la fracture numérique et d’améliorer la
gouvernance des technologies émergentes, en particulier l’intelligence
artificielle.
Le Pacte numérique, que nous avons adopté, s’inscrit dans cette
dynamique et permettra, nous en sommes convaincus, d’aborder de
manière spécifique ces enjeux fondamentaux.
S’agissant des jeunes et des générations futures, la promotion d’une
éducation de qualité, l’inclusion sociale et la représentation des jeunes
dans les instances décisionnelles sont primordiales. Elles feront d’eux des
agents de développement pour l’édification et la transformation de
sociétés modèles.
Enfin, une gouvernance mondiale plus juste, plus représentative et plus
inclusive est plus que jamais nécessaire. À cet effet, le multilatéralisme
doit être revitalisé pour encourager une coopération internationale plus
étroite et plus efficace.
L’heure est donc venue d’adapter les institutions financières
internationales et la gouvernance mondiale aux réalités actuelles, tout en
veillant à accorder une attention particulière à la modernisation des
Nations Unies, notamment à la réforme du Conseil de sécurité.
Monsieur le Président,
La Côte d’Ivoire fonde un réel espoir dans la mise en œuvre effective des
recommandations de ce sommet, dans l’intérêt des jeunes générations et
pour un avenir de paix et de prospérité pour tous.
Je vous remercie.
Infos à la une
Encore un enîème blabla qui n'aura aucun impact sur la géostratégie de ce monde. Depuis le lycée, j'ai été toujours subjugué par ces nègreries annuelles à la tribune de l'ONU qui donnent l'impression à nos dirigeants africains, de se sentir importants et décisifs dans les relations internationales en s'inscrivant parfois dans une posture d'égal à égal, de réciprocité avec l'occident. 1) Pour discuter d'égal à égal, il faut le même rapport de force.... 2) Les crises font vivre l'ONU. Les crises (famine, épidémies et pandémies, guerres...) sont la matière première de l'ONU. S'il n'y a plus ces crises, ces bureaucrates assis à l'ONU et qui décident qui a le droit de vivre ou de mourir, seraient au chômage. Jai une grosse pensée pour ces mères, pères et enfants tués depuis plus de 6 mois dans la bande de Gaza sans que cela n'émeuve l'occident à l'image de la guerre en Ukraine.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire