Côte d'Ivoire : Amadou Coulibaly à propos de l'affaire des personnes victimes d'outrage public à la pudeur à Yopougon: "le parquet intervient quand les faits sont avérés”
Des personnes seraient victimes d'outrage public à la pudeur en Côte d'Ivoire, notamment dans la commune de Yopougon où une personne en a fait les frais. Malheureusement l'affaire n'a pas été portée devant la justice et le Procureur ne s'est pas auto-saisi.
Lors de la conférence de presse d'après conseil des ministres, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a affirmé que le Procureur intervient lorsque les faits sont avérés. Or dans le cas espèce, l'on se base sur des rumeurs.
« C'est vrai que l'initiative de la poursuite appartient au parquet. Et très souvent le parquet intervient quand on a une menace sur l'ordre public et le parquet intervient quand les faits sont avérés. Il ne s'agit pas de se saisir de rumeurs, parce que ce que vous avez dit jusque là, n'est pas concret en dehors du fait de nous avoir dit que c'était sur les réseaux sociaux, vous n'avez apporté aucune preuve. Voilà ce que je veux dire. La preuve, c'est quand la victime ou les parents de la victime ou toute personne porte plainte. Dans le cas d'espèce, parce qu'il ne faut pas cacher les choses, vous voulez parler de ce qui se serait passé à Yopougon. Le ministre de la famille de la femme de l'enfant s'est saisi du dossier. Il n'y a eu aucune plainte contrairement à ce qui a été affirmé. En tout cas pour le moment, ni la présumée victime, ni des parents n’ont porté plainte. A partir de ce moment qu'est-ce qu'on fait ? C'est de ça qu'il s'agit. Maintenant, ce que je peux vous dire, c'est que notre code pénal est clair. S'il y a, je dirais outrage publique à la pudeur, on est libre de porter plainte. C'est puni par le code pénal. Si quelqu'un estime avoir été victime ou témoin d'un outrage public à la pudeur, il peut porter plainte. Mais ce qu'on dit simplement, c'est que nul n'a le droit de se rendre justice pour éviter justement les questions de troubles à l'ordre public. Il faut se référer à la justice et puis il faut sortir de la gestion des rumeurs. Nous avons un mécanisme qui existe. Vous portez plainte et puis l'affaire est suivie », s'est justifié, Amadou Coulibaly.
Il ne trouve pas bien de vouloir faire un lien avec ce que certains appellent des problèmes politiques, parce que, en général cela s'est avéré.
« Quand quelqu'un fait une déclaration publique où il appelle à l'insurrection, les faits sont là. A partir de ce moment, le paquet peut s'autosaisir puisque les faits sont avérés », a conclu, le porte-parole.
Wassimagnon
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