Jean-Jacques Wondo

La Belgique a réagi à la condamnation de l'un de ses ressortissants , condamné à mort suite à la tentative de putsch en RDC le 17 mai.

Lundi, l'ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC) à Bruxelles a été convoqué en signe de protestation contre la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo, un Congolais naturalisé belge

Ce dernier figue parmi les 37 prévenus condamnés vendredi à la peine de mort par un tribunal militaire de la capitale congolaise, pour cette tentative de renversement du pouvoir pensée par Christian Malanga, tué lors de l'assaut déjoué en mai,

Parmi les condamnés à mort figurent son fils Marcel Malanga ainsi que deux Américains nés aux Etats-Unis, un Britannique et un Canadien qui sont tous deux, comme Wondo, des Congolais naturalisés.

La ministre belge des Affaires étrangères a fait part dimanche de sa « vive inquiétude » avant de convoquer l’ambassadeur de RDC.

Le ministère s’est dit “surpris” de la condamnation de Jean-Jacques Wondo compte tenu du peu d’éléments fournis lors du procès et trouve cette sentence capitale “particulièrement inquiétante, rapporte le quotidien belge La Libre dans son édition Afrique.

A titre de rappel, Jean-Jacques Wondo, détenteur d’un Master en criminologie de l’Université de Liège et auteur de nombreux ouvrages et articles consacrés à l’armée congolaise, était arrivé à Kinshasa en février dernier.

Il serait dans le pays à la demande du nouveau chef de l’Agence nationale des Renseignements (ANR), Daniel Lusadisu Kiambi, médecin ayant longtemps travaillé dans un hôpital bruxellois, pour l’aider à réformer l’ANR.