Côte d'Ivoire : Présidentielle 2025, depuis Dabou, le Synarep-Ci investi Valentin Koulai comme « candidat des planteurs »
Valentin Koulai et des chefs à Dabou (Ph KOACI)
La place Henri Konan Bédié de Dabou a enregistré le samedi 14 septembre 2024, la cérémonie d'investiture de Valentin Koulaï, comme candidat du syndicat national pour la revalorisation des planteurs de Côte d'Ivoire (Synarep-Ci) à la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire.
Cette journée marquait non seulement l’investiture de Philippe Mel Akoko Amari en tant que délégué régional du Syndicat National pour la Revalorisation des Planteurs de Côte d’Ivoire dans la région des Grands-Ponts, mais aussi une déclaration politique d'envergure : l’investiture de Valentin Koulai Mangni en tant que candidat du syndicat à l’élection présidentielle de 2025.
Philippe Mel Akoko Amari, désormais responsable du Synarep-Ci dans la région, a reçu pour mission l’implantation et le développement du syndicat dans les Grands-Ponts.
Il devra, selon ses termes, « renforcer la solidarité et la cohésion entre les planteurs pour mieux défendre leurs intérêts communs ».
Cependant, l’événement principal de cette rencontre fut l’investiture de Valentin Koulai Mangni, désigné candidat pour porter les aspirations des planteurs à la tête de l’État. C’est avec un discours engagé et plein de conviction qu’il a dévoilé les cinq piliers de son programme de gouvernance : la santé, l’éducation, l’économie, l’égalité des sexes et la bonne gouvernance. « Je suis le candidat du changement », a-t-il affirmé avec assurance, soulignant que son programme n’est pas destiné uniquement aux planteurs, mais à l’ensemble des Ivoiriens.
« À un moment donné, quand on est un leader syndical qui souhaite le changement dans la vie des personnes que tu défends, et que tu te retrouves face à un mur, il est mieux que tu prennes toi-même la gestion du pays », a-t-il déclaré dans son discours d’investiture, expliquant la raison de sa candidature. Pour lui, il est temps de ne plus compter sur des dirigeants qui ne sont pas à l’écoute des besoins réels de la population. Cette candidature représente, selon lui, « une réponse concrète aux attentes des Ivoiriens qui aspirent à une gouvernance plus juste, plus équitable, et surtout plus efficace ».
Valentin Koulai Mangni a aussi profité de cette occasion pour lancer un appel aux figures emblématiques de la politique ivoirienne. Selon lui, il est temps pour des personnalités comme Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui occupent la scène politique depuis plus de six décennies, de céder la place à une nouvelle génération. « Il faut savoir passer la main. Nous avons besoin d’une nouvelle vision pour conduire ce pays vers un avenir meilleur », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de renouveler la classe politique ivoirienne.
Dans cette dynamique, Valentin Koulai Mangni ambitionne de diriger une Côte d’Ivoire moderne et technocratique, où les compétences, quelles que soient leurs affiliations politiques, seront mises au service du pays. « Mon objectif est de travailler avec tous les Ivoiriens compétents, peu importe leur bord politique. Ce qui compte, c’est l’expertise et l’engagement pour le bien-être de notre nation », a-t-il conclu sous les applaudissements d’une foule acquise à sa cause.
Représentant une voix nouvelle et une alternative face à l’élite politique traditionnelle, Valentin Koulai veut se positionner comme le candidat des planteurs, mais aussi comme celui de tous les Ivoiriens qui aspirent à un changement profond.
Jean Chresus, Abidjan
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