Cedeao : Atelier de validation au Nigeria du projet du corridor Abidjan-Lagos
Des participants à l’atelier (ph)
L’autoroute du corridor Abidjan-Lagos, un ambitieux projet prioritaire de la CEDEAO, franchira une importante étape avec la validation technique des conclusions des études techniques du développement par les directeurs de projet et ingénieurs des cinq pays membres du corridor.
La concrétisation de ce projet est initiée par la Direction des transports de la Commission de la CEDEAO qui organise un atelier de validation technique de trois jours pour l'Etude détaillée du projet (EPD) de l'autoroute du corridor Abidjan-Lagos à Lagos au Nigeria du mercredi 11 septembre au vendredi 13 septembre 2024.
Le projet d'aménagement de l'autoroute du corridor Abidjan-Lagos vise la construction d'une autoroute à six voies à double voie, qui va d'Abidjan en Côte d'Ivoire, passant par le Ghana, le Togo et le Bénin, jusqu'à Lagos, au Nigeria.
Les cinq pays du corridor ont confié à la Commission de la CEDEAO le rôle d'Agence provisoire de mise en œuvre, pour concevoir, acquérir, mobiliser des fonds et construire l'autoroute. A long terme, une Autorité supranationale du corridor, connue sous le nom d'Autorité de gestion du corridor Abidjan-Lagos (ALCOMA), sera opérationnelle, qui reprendra le projet au nom des pays du corridor.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le Directeur par intérim des Transports de la Commission de la CEDEAO, M. Chris Appiah, a déclaré que le projet demeure un catalyseur essentiel pour approfondir l’intégration régionale, stimuler la croissance économique et soutenir les efforts d’éradication de la pauvreté dans la région.
Nature du projet et but
Appiah a précisé que le projet vise à construire une autoroute à six voies d'Abidjan en Côte d'Ivoire à Accra au Ghana, en passant par Lomé au Togo, Cotonou au Bénin et pour se terminer à Mile 2 à Lagos au Nigeria. L'objectif est d'accélérer l'intégration régionale et de rendre le transport accessible et abordable.
A en croire Appiah, l’élaboration du projet est en fin de phase d'études techniques, les discussions financières vont suivre avec une prévision que les travaux débutent d’ici fin 2026.
Avantages
Comme avantages, le projet du corridor, une fois réalisée, augmentera le commerce régional de 40 %, réduira les coûts de transport de 40 % et contribuera à la croissance économique et à l’amélioration du niveau de vie. Il facilitera également le commerce, le tourisme, l’éducation et les soins de santé dans la région.
L’interconnexion du corridor avec d’autres corridors reliant les pays enclavés tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, et les principaux ports des cinq pays du corridor pourra booster les activités économiques dans la région.
Soulignons que le développement de ce corridor s’inscrit dans la Vision 2050 de la CEDEAO et les stratégies respectives des cinq États membres concernés dans le but de promouvoir une infrastructure efficace, sûre et compétitive pour le commerce et le développement durable.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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