Côte d'Ivoire : Abobo, démantèlement d'un fumoir et six jeunes filles arrêtées en possession de substances illicites
les filles mises aux arrêts (Ph KOACI)
Dans la soirée d'hier jeudi 5 septembre 2024, à Abobo, quartier populaire d'Abidjan, une opération de grande envergure a été menée par l'Escadron Commando d’Abobo.
L’intervention, qui pourrait aisément inspirer le scénario d’un film d’action, a eu lieu à proximité du grand marché, où les forces de l'ordre ont découvert et démantelé un fumoir habilement dissimulé.
Ce qui aurait pu sembler une mission de routine a rapidement pris une tournure inattendue lorsque les gendarmes ont découvert, au milieu des volutes de fumée et des chuchotements à peine audibles, six jeunes filles, visiblement aussi surprises que les agents qui les ont interpellées.
Les jeunes femmes, âgées de 18 à 25 ans, se tenaient là, dans une atmosphère de stupéfaction mêlée à une certaine confusion. Habillées avec soin, coiffure impeccable et maquillage irréprochable, elles semblaient tout droit sorties d’un concours de beauté, plutôt que du lieu où elles ont été trouvées. Pourtant, il ne s’agissait nullement d’un malentendu. Ces jeunes filles avaient trouvé un moyen surprenant d'allier apparence soignée et activités illégales.
À leur actif, un inventaire qui ne laissait guère de place au doute : 155 plaquettes de Tramadol, 261 plaquettes de Tramaking et pas moins de 8 800 comprimés de Diazepam. Le tout était complété par plusieurs blocs de cannabis, rendant l’ensemble explosif. Les substances illicites, soigneusement dissimulées, témoignaient de l’organisation de ce trafic qui semblait florissant. En plus de ces drogues, les gendarmes ont mis la main sur une somme importante d’argent liquide, prouvant que ce commerce illicite ne connaissait visiblement pas la crise et se portait même très bien.
Les six jeunes femmes, désormais sous la responsabilité de la Section Anti-Drogue, devront s’expliquer sur leur présence et leur implication dans ce réseau de trafic de stupéfiants. Leurs dépositions seront cruciales pour éclaircir les zones d'ombre qui entourent cette affaire aussi étonnante qu’inattendue.
Jean Chresus, Abidjan
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