Sénégal : Ousmane Sonko évoque la dissolution du parlement, hostile au nouveau pouvoir
Sonko
Après le rejet d'une révision de la constitutionnelle, le Parlement sénégalais pourrait bien être dissous dans les prochains jours.
Hostile au pouvoir en place, la dissolution de l'Assemblée nationale sénégalaise pourrait être imminente alors que l'hémicycle a rejeté un projet de révision de la Constitution porté par les nouvelles autorités visant deux grandes institutions du pays, dirigés par de proches de l'ancien pouvoir.
Devant les personnels de ses services, le premier ministre Ousmane Sonko s'est exprimé mercredi sur une motion de censure déposée par une ancienne coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), contre le gouvernement sénégalais, le Premier ministre Ousmane Sonko.
"Je puis vous assurer qu'il n'y aura pas de motion de censure d'ici au 12 (septembre) et que le 12, s'il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d'être députés", a dit M. Sonko selon une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement a fait savoir qu'il comptait réclamer des comptes à des dizaines de personnes au nom de la lutte contre la corruption, a déclaré mercredi le Premier ministre Ousmane Sonko.
Cette sortie du Premier ministre Ousmane Sonko intervient après le rejet, lundi, du projet de loi portant suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), dirigés par deux figures de proue et fidèles du régime de l’ex-président sénégalais Macky Sall.
Élu en mars dernier, le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko sont dépourvus de majorité à l'Assemblée nationale élue en 2022 avait promis l'abolition de ces deux institutions.
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