Cameroun : Le flou persiste sur les frais d'APEE dans l'enseignement public, à l'approche de la rentrée scolaire
Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l'Éducation de base (Ph)
À l'approche de la rentrée scolaire, Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l'Éducation de base, a adressé une mise en garde aux dirigeants des écoles primaires publiques. Dans une correspondance du 20 août dernier, il pointe du doigt plusieurs irrégularités, dont l'imposition forcée des frais d'Association des parents d'élèves et enseignants (APEE). Toutefois, le ministre évite de prendre position sur ce sujet controversé.
Depuis la gratuité de l'enseignement maternel et primaire public décrétée en 2001, les contributions à l'APEE ont connu une hausse significative, dépassant parfois 25 000 FCFA. Cette situation, source de mécontentement chez les parents, perdure. Les responsables d'établissements justifient ces frais par le besoin de financer les salaires des enseignants et les dépenses courantes.
En 2021, face aux parlementaires, le ministre Etoundi Ngoa avait défendu l'existence des APEE, « les partenaires éducatifs comprennent le gouvernement, les parents et les acteurs du développement, conformément aux standards de l'UNESCO. Pour éviter les excès, ma collègue des Enseignements secondaires a suggéré de ne pas dépasser 25 000 FCFA lors de sa visite à Douala. »
Le ministre a également relevé d'autres pratiques contestables : la vente de fournitures scolaires à prix excessifs dans les écoles, le monnayage des inscriptions, y compris pour les élèves en transfert, et le manque de considération pour les cas sociaux, notamment les enfants de familles déplacées.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com
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