Côte d'Ivoire : GPS, ex-député Soumahoro Kando arrêté puis déferré au PPA pour avoir participé à une manifestation de l'opposition, le 9 août dernier
Soumahoro Kando
L'ancien député de Biankouman, Soumahoro Kando, cadre de Génération peuple solidaire (GPS), mouvement politique créé par Guillaume Soro a été arrêté puis déferré au pôle pénitentiaire d'Abidjan ex Maca pour avoir participé au point de presse commun des partis politiques et organisation de la société civile tenu à la maison du PDCI le 09 août dernier.
Au cours de cette rencontre, les participants ont appelé à un processus électoral inclusif, transparent et sans violence. En moins d’une semaine, le député Soumahoro est le second cadre de GPS qui est arrêté, après El Hadj Mamadou Traoré arrêté et transféré en prison le 09 août 2024.
Selon des informations en notre possession, Soumahoro Kando aurait été auditionné le mardi 13 août 2024, de 09 heures, jusqu’à 22 heures et était assisté de Me Calixte.
« La convocation par laquelle il était entendu ne comportait aucun motif. Une fois sur place, le commissaire enquêteur de la préfecture de police a demandé s’il reconnaissait avoir signé au nom d’un mouvement dissout à la plate-forme de l’opposition ? Il a reconnu sa signature, mais indiqué que GPS n’était pas dissout. On lui a alors fait savoir que cette dissolution a été annoncée clairement, qu’il ne pouvait l’ignorer et il aurait dû le savoir. Me Calixte a expliqué pourquoi GPS n’était pas dissout en montrant la copie du pourvoi en cassation et les dispositions de la loi qui suspendait l’exécution de la décision. Rien n’y fit. Après l’audition, on les a fait tourner en leur disant que le procureur était en chemin pour venir l’entendre. En fait, c’était une ruse pour que la nuit tombe et qu’il libère l’avocat pour pouvoir le garder. Ce qui a été fait », explique une source proche du député.
Il sera présenté au parquet demain en vue de son placement sous mandat de dépôt et son déferrement à la MACA. Me Calixte était à l’audition devant le parquet pour son déferrement.
Wassimagnon
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«Me Calixte a expliqué pourquoi GPS n’était pas dissout en montrant la copie du pourvoi en cassation et les dispositions de la loi qui suspendait l’exécution de la décision » : -Où allons-nous avec un tel régime qui ne respecte pas les droits les plus élémentaires des personnes, même si les textes applicables ne souffrent d'aucune ambigüité. Le "commissaire enquêteur" a dû avoir son concours de commissaire par corruption... -On comprend pourquoi l'état ivoirien perd tous ses procès dès qu'une juridiction non ivoirienne est saisie. -La communauté dite internationale a installé ce pouvoir de médiocres en côte d'Ivoire pour entretenir l'autodestruction entre nègres...pfff !!
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