La présidente de l'OFUMCI (.ph KOACI.) 

Mettre en lumière les défis et les opportunités pour les femmes dans les médias, est l'objectif recherché par l'Organisation des Femmes Unies des Médias de Côte d'Ivoire (OFUMCI) à travers une conférence publique organisée le samedi 27 juillet 2024, sous le thème : Femme des Médias et Formation/quel Impact professionnel ?

C'est dans la salle de la chambre des commerces que Madame Angèle Koulaï, présidente de OFUMCI a donné les motivations de cette conférence qui marque la quatrième activité de son Organisation. « Nous sommes heureuses d'être dans la région de Gbêkê pour notre quatrième activité depuis la création de l'OFUMCI. Cette conférence vise à sensibiliser nos sœurs à être nombreuses et bien vues dans les médias. Et pour cela, nous souhaitons que ces femmes embrassent ce métier avec passion, parce que dans ce milieu, rares sont les femmes qui sont vues sur le terrain. Le combat de L'OFUMCI, c'est de former les femmes pour qu'elles soient une grande figure comme leurs devancières.» a-t-elle fait savoir !

La marraine de cette conférence madame Rébecca Yao, a salué l'initiative en encourageant les femmes à valoriser le leadership féminin et à œuvrer pour l'autonomisation de la femme dans le milieu rural et urbain.

Maître Zio Moussa, journaliste, Président de l'Observatoire de la Liberté de la Presse, d'Éthique et la Déontologie (OLPED), Directeur adjoint de l'école de journalisme à l'ISTC polytechnique, conférencier du jour, a édifié l'auditoire sur l'impact professionnel de la formation des femmes dans les médias.

« Nous avons essentiellement parlé de la formation des femmes des médias. Formation qui devra impacter de façon positive l'exercice du métier de journaliste par ces femmes là. C'est seulement si la formation des femmes des médias Impacte positivement leur carrière que ces femmes à leur tour peuvent impacter positivement la société dans son entièreté.

La question de la formation, est une question centrale dans l'exercice du métier de journaliste. Nous sommes dans un siècle, qui est le siècle des cerveaux, le siècle des matières grises et les matières grises ne peuvent donner le meilleur d'elles que si elles sont éduquées pour apporter leur lumière au fonctionnement et à la vie de nos sociétés.» a-t-il expliqué.

Les bénéficiaires de cette conférence se sont réjouis de la qualité des échanges.

T..K.Emile

tkemile@koaci.com