Côte d'Ivoire : 02 morts enregistrés lors des opérations de libération des emprises du projet du 4e pont à Adjamé Village
Un jeudi de tension à Adjamé Village (Ph KOACI)
Le journée du jeudi 25 juillet 2024 a été l'une des plus sombres et intenses à Adjamé Village, lors de l'opération de libération des emprises du projet du 4e pont. Ce projet, important pour la modernisation et la fluidité du réseau routier d’Abidjan, n’a pas été sans conséquences tragiques, avec deux (02) pertes en vies humaines, suscitant une vague d’indignation et de questionnements sur les responsabilités en jeu.
Le contexte de cette opération est à la fois administratif et socioculturel. Les travaux du 4e pont avaient été préalablement discutés et entérinés par les chefs du village atchan, signifiant une tentative d’inclusion et de respect des autorités locales dans les prises de décision. Cependant, malgré ces précautions, l’ampleur des opérations de déguerpissement a révélé une fracture profonde entre les aspirations urbanistiques des autorités et les réalités vécues par les habitants de ces quartiers.
Lors de l’intervention du jeudi tragique, la tension était palpable. Les forces de l’ordre, présentes en nombre pour garantir le bon déroulement des opérations, ont rapidement été confrontées à une résistance farouche des riverains. Ce climat électrique a malheureusement dégénéré, se soldant par la mort de deux individus.
Ces décès sont survenus dans des circonstances encore floues, nécessitant une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités exactes.
Dans un État de droit, même les opérations de maintien d’ordre doivent répondre à des principes bien précis. En cas de décès, il est impératif de retrouver et juger les coupables pour faire la lumière sur les événements et apporter justice aux familles des victimes.
Les témoignages des habitants d’Adjamé Village dressent un tableau poignant de la situation. Les questions se multiplient : Comment une opération de libération des emprises d'un projet, censée se dérouler dans le respect des droits des citoyens, a-t-elle pu tourner au drame ? Quelles sont les failles dans la coordination et l’exécution de cette mission ?
Parallèlement, des voix s’élèvent au sein de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme pour réclamer justice et réparation. Pour ces groupes, les événements d’Adjamé Village sont symptomatiques d’un problème plus large de gestion des déguerpissements et des relocalisations forcées en Côte d'Ivoire. Ils appellent à une refonte des procédures, afin de garantir que de telles tragédies ne se reproduisent plus à l’avenir.
Les familles des victimes, quant à elles, sont plongées dans le deuil et l’incompréhension. Elles réclament des réponses et des actes concrets pour que justice soit rendue. Leur douleur est exacerbée par les images et les récits circulant sur les réseaux sociaux.
Ce drame pose également la question de la communication et de la préparation en amont de ces opérations. Était-il possible d’éviter de telles pertes en vies humaines par une meilleure planification et un dialogue plus approfondi avec les communautés concernées ? Les autorités locales et nationales doivent tirer des leçons de cette tragédie pour améliorer la gestion des projets d’infrastructures, notamment en termes de communication, de négociation et de respect des droits des citoyens.
En conclusion, la journée du 25 juillet 2024 à Adjamé Village restera gravée dans les mémoires comme un triste exemple des tensions qui peuvent surgir lors de la mise en œuvre de grands projets urbains. Les deux décès survenus lors de cette opération de déguerpissement sont une tragédie qui appelle à une réflexion profonde et à des actions concrètes pour éviter que de tels événements ne se reproduisent.
La recherche de justice et de vérité doit être une priorité pour les autorités, afin de restaurer la confiance des citoyens et de garantir le respect des droits de tous.
Jean Chresus, Abidjan
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Avec Dramane, tout est violences : Élections, c'est violences. Une opération qui est sensée être planifiée sur plusieurs années, c'est encore des violences avec pertes en vies humaines. Même simples débats politiques, c'est encore des violences et des menaces à l'égard de toute opposition. Les représentant (e)s du pouvoir RHDP exportent aussi leurs violences en dehors de la Côte d'Ivoire... Je me demande avec quels critères, des gens se permettent de qualifier "d'inattaquable", le bilan d'un tel personnage ???
Le Rdr-Rhdp et le droit n ont jamais fait bon menage. Dommage pour quelqu un qui avait porte les espoirs sur la consolidation de l etat de droits. Quand on parle a nos amis du Rdr ils crient a la haine, le plus important pour eux etant de proteger leur mentor plutot que de vouloir le meilleur pour notre pays et pour l ensemble de ses citoyens. Ces 2 morts auraient pu etre nos proches. On a assiste a des scenes dignes d Un film Western ou des gens en Civil possedant des armes comme ci le trop plein de policiers en uniforme ne suffisait pas. Les enquetes quand il s agit des crimes des voyous du Rdr n ont que jamais connu de suite dans ce pays, des voyous qui en sont alles a jouer avec des tetes tranchees sans qu il n y ait eu de noms de coupable pour parler de suite. On comprend la peur qui anime bon nombre de leurs affides, eux qui imaginent un retour severe du baton.....Il y a eu une perte du pouvoir par le Pdci, le FPI, qu est ce qui vous fait croire que cela n arrivera pas au Rdr-Rhdp, tot ou tard?
L erreur est humaine et pour une fois mes excuses au Rdr-Rhdp et a son gouvernement. La mauvaise fois des Chefs Ebries est siderante
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